Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/154

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Dans Ernestine, n’est-ce pas de la main du vertueux père de cette infortunée qu’Oxtiern est puni ?

N’est-ce pas sur un échafaud que monte le crime, dans Dorgeville ?

Les remords qui conduisent la Comtesse de Sancerre au tombeau, ne vengent-ils pas la vertu qu’elle outrage ?

Dans Eugène de Franval, enfin, le monstre que j’ai peint ne se perce-t-il pas lui-même.

Villeterque… folliculaire Villeterque, où donc le crime triomphe-t-il dans mes nouvelles ? Ah ! si je vois quelque chose triompher ici, ce n’est en vérité que ton ignorance et ton lâche désir de diffamation.

À présent, je demande à mon méprisable censeur de quel front il ose appeler un tel ouvrage une complication d’atrocités révoltantes, quand aucun des reproches qu’il lui prête ne se trouve fondé ? Et cela prouvé, que résulte-t-il du jugement porté par cet inepte phraseur ? de la satire sans esprit, de la critique sans discernement et du fiel sans aucun motif ; et tout cela parce que Villeterque est un sot, et que d’un sot il n’émana jamais que des sottises. Je suis en contradi-