Page:Sade - Les Crimes de l’amour, 1881.djvu/179

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fille d’un sellier qu’il n’avait pu séduire ; elle devait se marier : il disposa tout pour s’emparer des nouveaux époux sans se compromettre. Lorsqu’il eut réussi, virum trium luparum connubio adjungere coëgit, coram alligatâ uxore quæ quandoque virgis cædebatur. Tout disparut à l’aurore. »

Dans un chapitre intitulé : Indignité, page 1364, Restif raconte que, passant rue Saint-Honoré, à quatre heures du matin, il dégagea des attaques d’un laquais une jeune actrice qui lui raconta qu’elle avait eu le malheur d’accepter l’invitation du comte de…, qui l’avait gardée jusqu’au matin et qui l’avait renvoyée brutalement en donnant tout bas des ordres à son laquais qui devait l’accompagner en voiture chez elle. Le valet voulut exécuter les prescriptions de son maître ; l’actrice cria, Restif intervint, et quoique traqué par le comte et par le laquais, il se tira avec succès de cette rencontre.

À la page 2460, on rencontre un chapitre intitulé : les Passe-Temps du *** de S*** ; Restif raconte qu’il se trouvait une nuit devant une maison du faubourg Saint-Honoré : « J’entendis un bruit sourd, des cris, des