est le crime à cela ? Nos biens ne sont-ils
pas communs ; en ce cas, quel mal fais-je
en plaçant dans le ménage un enfant qui
doit avoir une portion de ces biens ? Ce sera,
la mienne qu’il aura, il ne volera rien à mon
tendre époux ; cette portion dont il va jouir,
je la regarde comme prise sur ma dot ; donc,
ni cet enfant, ni moi, ne prenons rien à
mon mari : à quel titre, si cet enfant eût été
de lui, aurait-il eu part dans mes biens ?
N’est-ce point en raison de ce qu’il serait
émané de moi ? Eh bien ! il va jouir de cette
part en vertu de cette même raison d’alliance
intime. C’est parce que cet enfant m’appartient,
que je lui dois une portion de mes
richesses. Quel reproche avez-vous à me
faire ? il en jouit. Mais vous trompez votre
mari, cette fausseté est atroce ; non, c’est
un rendu, voilà tout ; je suis dupe la première
des liens qu’il m’a forcé de prendre,
je m’en venge, quoi de plus simple ! Mais
il y a un outrage réel fait à l’honneur de
votre mari ; préjugé que cela, mon libertinage
ne touche mon mari en rien, mes
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Tome I.
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