chaleur spécifique des gaz à divers degrés de température, et à quelques autres données que la physique actuelle refuse de nous fournir.
Le second de nos théorèmes nous offre un moyen de connaître suivant quelle loi varie la chaleur spécifique des gaz avec leur densité.
Admettons que les opérations décrites p. 39, au lieu de s’exécuter avec deux corps A, B, dont les températures diffèrent entre elles d’une quantité infiniment petite, s’exécutent avec deux corps dont les températures diffèrent entre elles d’une quantité finie, de 1° par exemple. Dans un cercle complet d’opérations le corps A fournit au fluide élastique une certaine quantité de chaleur, qui peut être divisée en deux portions : 1o celle qui est nécessaire pour maintenir la température du fluide à un degré constant pendant la dilatation ; 2o celle qui est nécessaire pour faire revenir le fluide de la température du corps B à la température du corps A, lorsque après avoir ramené ce fluide à son volume primitif, on le remet en contact avec le corps A. Nommons a la première de ces quantités, et b la seconde : le calorique total fourni par le corps A sera exprimé par a + b.
Le calorique transmis par le fluide au corps B peut aussi se diviser en deux parties : l’une, b′, due au refroidissement du gaz par le corps B, l’autre, a′, que le gaz abandonne par l’effet de