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Page:Saint-Amant - 1907.djvu/191

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Mais je ressuscite pour dire Que l’on en guérit en dansant.

A tel chinfreneau * tel emplâtre, Si tôt que vous êtes mordu, Et qu’on voit qu’à groin pourfendu Vous riez en verrat qu’on châtre. On fait danser avecque vous Des gens qui trépignent en fous Pour chasser ce tourment risible ; Si qu’à voir et remède et mal. On dirait d’un sabat visible Où le diable donne le bal.

Portière à bas, voici la grange Où le bon destin m’a hutte ; Bonsoir, patron, bonne santé 1 C’est-à-dire un chancre vous mange 1 Laquais, le souper est-il prêt ? Apporte vite, tel qu’il est. Soit cavial *, boutargue* ou sardine ; Courage, enfants, nous voilà bien ! Donnons dessus à la sourdine : Grand appétit n’épargne rien.

Ouais, l’hôte se met en dépense 1 Une fritate * d’œufs couvés. Et d’huile puante abreuvés.