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Page:Saint-Amant - 1907.djvu/250

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LIVRE VI

LETTRES ET PRÉFACES A NICOLAS BRETEL

SIEUR DE GIIEMON VILLE, AMBASSADEUR A VENISE

M.

LONSIEUR,

Après vous avoir très humblement remercié de l’honneui* que vous m’avez fait de m’écrira deux lettres de Venise, qui, en m’apprenant la mort de mon pau- vre frère, m’apprennent avec des circonstances si généreuses que vous me faites toujours la grâce de m’aimer ; je vous dirai que ce qui me rend cette perte d’autant plus sensible, c’est que vous ne me l’avez pu faire savoir sans vous ressouvenir des vôtres. Il y aurait de l’imprudence et de la cruauté à vous en dire davantage, et Dieu veuille que votre digne frère, ce brave Monsieur le chevalier, dont le