Page:Saint-Amant - 1907.djvu/268

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

240 SAINT-AMANT

pour répondre à ceux qui me demandent ce qu’est devenu certain ouvrage de ma jeunesse, mêlé de prose et de vers en raillerie, et qui portait pour titre le Roman des Fleurs ou la Flear des Romans,dans lequel, par une invention assez gentille et assez par- ticulière, faisant trouver toutes les fleurs, toutes les plantes et tous les arbustes au mariage de Zéphire et de Flore, en l’une des Iles Fortunées, j’en disais l’histoire naturelle, les propriétés et les aventures,et dont, si je voulais m’étendre,je pourrais dire encore ici l’ordre et la disposition ; je répondrai, dis-je, qu’il est demeuré imparfait entre les mains d’une per- sonne à qui je l’avais prêté, et qui l’est allé lire en l’autre monde sans en avoir laissé aucune copie. Cette digression est un peu longue et embarrassée ; mais peut-être quelqu’un sera-t-il bien aise de la voir et de la démêler, pour se servir de ce même dessin quelque jour. Au reste, je me viens d’aviser que j’ai déjà fait une table à la fin de ce recueil, où l’on pourra trouver une partie de ce que je voulais dire en ce lieu touchant les pièces qui y sont conte- nues ; c’est pourquoi j’y renvoie le lecteur, et l’aver- tirai seulement en gros que, cette impression ayant été faite à bâtons rompus, comme on le pourra voir par la signature et par le chiffre, les choses n’y sont pas mises en l’ordre qu’elles seraient si elle avait été faite tout de suite. Je le dis même en quelque part des avis que j’ai trouvé à propos d’y joindre pour