Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1856, octavo, tome 5.djvu/454

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et se fait appeler Mme le comtesse d’Argenton par lettres patentes. — Curiosités sur l’avenir très singulières.198
Chapitre xiii. — Marsin, au refus de Villars, va commander l’armée d’Italie sous M. le duc d’Orléans, qui part pour l’Italie. — Mmes de Savoie, et incontinent après M. de Savoie, sortis de Turin défendu par le comte de Thun. — Folles courses de La Feuillade après le duc de Savoie. — Duc d’Orléans passe au siège dont il est peu content. — Mauvaise conduite de La Feuillade, fort haï. — Duc d’Orléans joint Vendôme et n’en peut rien tirer. — Vendôme à Versailles. — Vendôme part pour Flandre, avec une lettre du roi, pour donner l’ordre et commander à tous les maréchaux de France. — Villeroy à Versailles sans avoir vu Vendôme, et ne voit point Chamillart, avec qui il se brouille, et tombe en disgrâce. — Guiscard, sans lettre de service, retiré chez lui ; seul sans nouvelles lettres de service. — Puységur à Versailles et en Flandre. — Traitement des ducs en pays étrangers. — Usurpation de rang de l’électeur de Bavière. — Traitements entre lui et M. de Vendôme. — Villars, quoique affaibli, prend l’île du Marquisat, où Streff est tué. — Caraman assiégé dans Ménin et le rend. — Jolie action du chevalier du Rosel. — Ath pris par les ennemis. — Séparation des armées en Flandre. — Le roi, amusé sur le voyage de Fontainebleau, ne le fait point cette année. — Kercado, maréchal de camp, tué. — Talon, Polastron, Rose, colonels, morts en Italie, et le prince de Maubec, colonel de cavalerie.212
Chapitre xiv. — M. le duc d’Orléans, sous la tutelle de Marsin, empêché par lui d’arrêter le prince Eugène au Taner ; chiffres. — Armée de M. le duc d’Orléans à Turin. — Mauvois état du siège et des lignes. — Conduite pernicieuse de La Feuillade. — M. le duc d’Orléans empêché par Marsin de disputer la Doire, pois de sortir des lignes et d’y combattre. — Conseil de guerre déplorable. — M. le duc d’Orléans cesse de donner l’ordre et de se mêler de rien. — Cause secrète de ces contrastes. — Dernier refus de Marsin. — M. le duc d’Orléans, à la prière des soldats, reprend le commandement sur le point de la bataille. — Étrange abusement de Marsin. — Triple désobéissance et opposition formelle de La Feuillade à M. le duc d’Orléans. — Bataille de Turin. — Belle action de Le Guerchois lâchement abandonné. — M. le duc d’Orléans veut faire retirer l’armée en Italie. — Frémissement des officiers généraux, qui, par leurs ruses, leur audace, leur désobéissance, le forcent enfin à la retraite en France. — Motif d’une si étrange conduite. — La nouvelle de la bataille portée au roi. — Désordres de la retraite sans aucuns ennemis. — Chaîne des causes de désastre devant Turin et de ses suites. — Mort de Marsin prisonnier ; son extraction, son caractère. — La Feuillade, de négligence ou de dessein, prive M. le duc d’Orléans de la communication avec l’Italie par Ivrée. — Prises de la Feuillade avec Albergotti. — Désespoir feint ou vrai de La Feuillade. — Origine de l’amitié de M. le duc d’Orléans pour Besons, qui le demande. — Besons le joint venant des côtes de Normandie.228
Chapitre xv. — Promptitude incroyable avec laquelle j’apprends les malheurs devant Turin. — Nancré apporte le détail pour la bataille de Turin. — Mort de Murcé de ses blessures ; fadaises sur lui par rapport à Mme de