Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1856, octavo, tome 6.djvu/473

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Mme la duchesse de Bourgogne et de Mme la duchesse d’Orléans. — Duchesse de Villeroy intime de Mme la duchesse d’Orléans et fort en faveur de Mme la duchesse de Bourgogne. — Caractère de la duchesse de Villeroy et ses chemins. — Convenances de liaison entre Mme la duchesse de Bourgogne et Mme la duchesse d’Orléans. — Conduite de Mme la Duchesse à l’égard de Mme la duchesse de Bourgogne. — Embarras de d’Antin avec Mme la Duchesse sur Mme la duchesse de Bourgogne. — Il se conserve bien enfin avec toutes deux.357
Chapitre xix. — Décret violent de l’empereur contre l’Italie. — Projets de la réunir en ligue contre lui. — Prince de Conti désiré pour la Flandre, demandé pour l’Italie. — Ruse de Vaudémont au secours de Vendôme. — Tessé plénipotentiaire à Rome et en Italie ; sa commission ; son départ. — L’Artois sous contribution. — Faute de Mgr le duc de Bourgogne. — Conduite de Vendôme. — Boufflers entre dans Lille, et remet à flot Surville et La Freselière. — Cause de la disgrâce du dernier. — Troupes, etc., dans Lille. — Le Rhin tranquille. — Troupes mal choisies dans Lille et autres fâcheux manquements. — Dispositions de Boufflers. — Sécurité de Vendôme. — Lille investi (12 août). — Misérables flatteries. — Tranchée ouverte (22 août). — Albéroni à Fontainebleau. — Retour par Petit-Bourg à Versailles. — Opiniâtre lenteur de Vendôme à s’ébranler. — Jonction de l’armée du duc de Berwick avec celle de Mgr le duc de Bourgogne. — Berwick prend une seule fois l’ordre du duc de Vendôme ; se déporte de tout commandement. — Maréchal de Matignon s’en va malade et ne revient plus. — Force de l’armée après la jonction. — L’armée à Tournai. — Dévotions mal interprétées. — Divisions. — Chemins pris par l’armée. — Camps des deux armées opposées. — Inquiétude de la cour. — Flatteries misérables. — Je parie contre Cani que Lille sera pris sans combat et sans secours. — Bruit étrange sur ce pari, et sa suite. — Position des deux armées. — Fatale et artificieuse opiniâtreté de Vendôme. — Mensonge en plein de Pont-à-Mark. — Mensonge en plein de Mons-en-Puelle.369
Chapitre xx. — Chamillart à l’armée. — Aigreur hardie de M. le Duc. — Vendôme et Berwick replâtrés par Chamillart. — Canonnade d’Entiers. — L’armée repasse l’Escaut. — Chamillart de retour à Versailles. — Divers mouvements du roi. — Indifférence de Monseigneur. — Monseigneur entraîné pour toujours contre Mgr le duc de Bourgogne. — Audacieux et calomnieux fracas contre Mgr le duc de Bourgogne. — Mensonge en plein sur le P. Martineau. — Mensonges en plein sur Nimègue et Landau. — Prévention du roi. — Déchaînement incroyable contre Mgr le duc de Bourgogne. — Fautes sur fautes de Vendôme. — Mort et deuil d’un fils de quatre ans et demi de M. du Maine. — Misère de M. le Prince. — Ducasse arrive avec les galions. — Exilles et Fenestrelle pris par le duc de Savoie. — Éloge du maréchal de Boufflers et ses soins à Lille. — Grande défense à Lille. — Le chevalier de Luxembourg se jette avec secours dans Lille ; est fait lieutenant général. — L’électeur de Bavière à Compiègne, où Chamillart le va trouver. — Bruxelles tristement manqué par l’électeur de Bavière. — Inondations et mouvements contre les convois. — La Motte chargé de s’opposer au convoi. — Sa protection ; son caractère. — Battu par le convoi de Winendal.394