de meilleur, et de prendre les livres les plus instructifs sur Rome et nos libertés, parce qu’il vouloit travailler foncièrement sur ces deux points avec moi, et finir ainsi l’affaire du cardinal, qui alloit trop loin et trop lentement, et la finir sans retour avec moi. Jamais ce prince ne m’avoit laissé rien entrevoir de ce dessein, quoiqu’il m’eût parlé quelquefois de cette affaire ; et j’ai toujours cru qu’il ne le conçut que par le dégoût et les soupçons que lui donna la manifestation de toute l’horreur de cette intrigue par la découverte de ce paquet de l’abbé de Saron. Il me fit promettre de m’appliquer sans délai à l’exécution de ses ordres, et de ne pas perdre un instant à me mettre en état d’y travailler avec lui. J’allois en effet passer pour cela quelques jours à Paris, quand je fus arrêté par la maladie de la Dauphine, et, peu de jours après, tout à fait, par le coup le plus funeste que la France pût recevoir.
CHAPITRE III.