Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 11.djvu/476

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roi, à qui il échappe un mot inintelligible sur la princesse des Ursins, résout entièrement sa perte. — L’Espagne signe la paix sans plus parler de souveraineté pour la princesse des Ursins. — Soixante-huit bataillons françois avec Berwick pour le siège de Barcelone. — Giudice, puis Chalois, voient le roi en particulier. — Ducasse, malade, revient ; remplacé par Bellefontaine. — Mort de Menager ; son caractère. — Duchesse de Berry blessée d’une fille. — Mme de Saint-Simon, par méprise du roi, la conduit à Saint-Denis, et le cœur au Val-de-Grâce. — Mort de la première électrice d’Hanovre. — Mort, naissance, famille et caractère de la duchesse de Bouillon. — Mariage de La Mothe avec Mlle de La Roche-Courbon ; et d’une fille du marquis de Châtillon avec Bacqueville. — Mariage de Creuilly avec une Spinola. — Giudice établi à Marly. — Berwick part pour faire le siège de Barcelone. — Chalois donne part particulière au roi du mariage du roi d’Espagne avec la princesse de Parme. — Giudice voit aussitôt après le roi en particulier. — Retraite de Bergheyck ; il arrive d’Espagne, vient à Marly.93
Chapitre viii. — Retraite du chancelier de Pontchartrain. — Voysin chancelier, et conserve sa place de secrétaire d’État. — M. du Maine. — Mot plaisant et salé de M. de Lauzun. — Électeur de Bavière deux fois à Marly. — Roi Stanislas aux Deux-Ponts. — Arrivée de la flotte des Indes au Port-Louis. — Trois mille livres d’augmentation de pension à Mme de Saint-Géran. — Le fils de Fagon intendant des finances. — Mariage de Brassac avec la fille du feu maréchal de Tourville. — Reine de Pologne veuve de Jean Sobieski ; causes de sa haine pour la France, de son séjour à Rome, de sa retraite à Blois. — Égalité de rois du cardinal Mazarin. — Reine de Pologne, médiocrement reçue, ne veut aucune réception ; va droit à Blois, sans pouvoir approcher de la cour ni de Paris. — Service de M. le duc de Berry à Saint-Denis. — Prince de Dombes y fait le troisième deuil. — Tranchée ouverte devant Barcelone, 12 juillet. — Maisons président à mortier ; sa femme ; leur famille, leur caractère, leur conduite, leur situation, leurs vues. — Désir de Maisons de lier avec moi ; comment il y réussit. — Première entrevue de Maisons avec moi fort singulière. — Notre commerce s’établit. — Maisons me fait aller de Marly le trouver. — Il m’apprend que les bâtards et leur postérité sont devenus princes du sang en plein, et capables de succéder à la couronne. — Scène singulière chez Maisons. — La nouvelle se publie à Marly, effet qu’elle y produit. — Mon compliment aux bâtards. — Comte de Toulouse. — Cause secrète de la conservation de la place de secrétaire d’État au nouveau chancelier.112
Chapitre ix. — Degrés rapides qui, du plus profond non-être, portent à la capacité de porter à la couronne, par droit de naissance, la postérité sortie du double adultère du roi et de Mme de Montespan. — Adresse de la réception de César, duc de Vendôme, au parlement. — Traversement du parquet par les princes du sang ; son époque. — Réflexions. — Position de l’esprit du roi sur ses bâtards paroît bien peu égale.132
Chapitre x. — Prostitution du maréchal d’Huxelles. — Embarras de Maisons. — Enregistrement de l’édit. — Bâtards traités en princes du sang au parlement. — Grand présent du roi à Mme la duchesse de Berry. — Électeur