Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 13.djvu/485

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Avignon faute d’autre asile. — Les puissances maritimes offrent des vaisseaux à l’Espagne. — Leur intérêt. — Indiscrète réponse d’Albéroni. — Plaintes. — Frayeur de l’Italie du Turc et de l’empereur. — Albéroni trompe Aldovrandi, attrape les décimes et se moque de lui. — Ses vues. — Offres de l’Angleterre à l’Espagne contre la grandeur de l’empereur en Italie. — L’Angleterre se plaint d’Albéroni et le dupe sur l’empereur. — Le roi d’Angleterre veut aller à Hanovre. — Wismar rendu. — Frayeur des Hollandois de l’empereur. — Hauteurs partout des Impériaux. — Vues et adresses des Hollandois. — Hardiesse et scélératesse de Stairs. — Imprudence du régent. — Sagesse de Cellamare. — Canal de Mardick. — Naissance d’un fils à l’empereur. — Folle catastrophe de Langallerie. — Scélératesse ecclésiastique et temporelle de Bentivoglio. — Situation et inquiétudes d’Albéroni. — Parlements d’Angleterre rendus septénaires. — Vue et conduite des ministres anglois et de la Hollande à l’égard de la France et de l’empereur. — Albéroni inquiet se prête un peu à l’Angleterre. — Ses haines, ses fourberies, ses adresses, son insolence. — Albéroni veut savoir à quoi s’en tenir avec l’Angleterre ; ne tire de Stanhope que du vague, dont Monteléon voudroit que l’Espagne se contentât. — Souplesses de l’Angleterre pour l’Espagne. — Friponnerie et faussetés de Stanhope pour se défaire de Monteléon, qu’il trouvoit trop clairvoyant. — Albéroni, dupe de Stanhope et même de Riperda, ne songe qu’au chapeau. — Triste état du gouvernement d’Espagne. — Scandaleux pronostics du médecin Burlet sur les enfants de la feue reine. — L’Angleterre tâche de détourner la guerre de Hongrie. — Artifices contre la France. — Ligue défensive signée entre l’empereur et l’Angleterre, qui y veulent attirer la Hollande. — Conditions. — Prié gouverneur général des Pays-Bas. — Juste alarme du roi de Sicile. — Souplesses et artifices de l’Angleterre pour calmer l’Espagne sur cette ligue. — Albéroni change subitement d’avis et ne veut d’aucun traité. — Albéroni flatte le pape ; promet [des secours] ; envoie Aldovrandi subitement à Rome pour ajuster les difficultés entre les deux cours, en effet pour presser son chapeau. — Bentivoglio et Cellamare, l’un en méchant fou, l’autre en ministre sage, avertissent leur cour du détail de la ligue traitée entre la France et l’Angleterre. — Confidences de Stairs à Penterrieder. — Quel étoit ce secrétaire impérial. — Considérations diverses. — Manège infâme de Stairs. — Dure hauteur de l’empereur sur l’Espagne et la Bavière aux Pays-Bas. — Le roi de Prusse à Clèves. — Aldovrandi mal reçu à Rome, pénétré, blâmé. — Avis au pape sur le chapeau d’Albéroni. — Cour d’Espagne déplorable. — Jalousies et craintes d’Albéroni. — [Il] rassure la reine. — Ce qu’il pense de son caractère. — Bruits à Madrid fâcheux sur le voyage d’Aldovrandi. — Demandes du roi d’Espagne au pape. — Courte réflexion sur le joug de Rome et du clergé. — Vues et mesures de l’Espagne sur ses anciens domaines d’Italie. — Sage avis du duc de Parme. — Fol et faux raffinement de politique d’Albéroni. — Manèges étranges du ministère anglois sur le traité à faire avec la France. — Horreurs de Stairs. — Rare omission au projet communiqué de ce traité par les Anglois. — Fâcheuse situation intérieure de la Grande-Bretagne et de la cour d’Angleterre. — Vues du roi de Prusse. — Mauvaise foi de Stairs. — Intrigues de la cour d’Angleterre.440