Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 13.djvu/484

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la triple alliance proposée par l’Angleterre avec l’empereur et la Hollande. — Souplesse de Stanhope. — Crainte domestique du ministère anglois qui veut rendre les parlements septénaires.381
Chapitre xix. — Le régent ne peut être dépris de l’Angleterre. — Scélératesse de Stairs et de Bentivoglio. — Sa faiblesse à leur égard ; comment conduite. — Le parti de la constitution n’oublie rien pour me gagner, jusqu’à une tentation horrible. — Conduite du duc de Noailles avec moi, et de moi avec lui. — Le cardinal de Noailles bénit la chapelle des Tuileries. — Mort du duc d’Ossone. — Entreprises du grand prieur à la fin arrêtées ; se plaint de moi inutilement. — Je l’empêche d’entrer dans le conseil de régence. — Mort de la duchesse de Béthune ; son état. — Mort de l’abbé de Vassé et du chevalier du Rosel, et de Fiennes, lieutenants généraux. — Mort de Valbelle et de Rottembourg, et du duc de Perth. — La Vieuville se remarie. — Forte scène entre le prince et la princesse de Conti. — Mme la duchesse de Berry mure les portes du jardin de Luxembourg, et fait abréger les deuils. — Elle est la première fille de France qui souffre dans sa loge les dames d’honneur des princesses du sang, et fait La Haye gentilhomme de la manche du roi. — Vittement sous-précepteur du roi. — Elle achète la Muette d’Armenonville, qui en est bien récompensé. — Mme la princesse de Conti, première douairière, achète Choisy. — M. le duc d’Orléans achète pour le chevalier d’Orléans la charge de général des galères ; donne au comte de Charolois soixante mille livres de pension ; fait revenir les comédiens italiens.408
Chapitre xx. — Berwick va commander en Guyenne au lieu de Montrevel, qui va en Alsace et qui s’en prend à moi. — Berwick fait réformer sa patente, et n’est sous les ordres de personne, contre la tentative du duc du Maine. — Le parlement s’oppose au rétablissement des charges de grand maître des postes et de surintendant des bâtiments. — Ses vues, sa conduite, ses appuis. — Vues et intérêts de ses appuis. — Je me dégoûte d’en parler au régent. — Je lui en prédis le succès, et je reste là-dessus dans le silence. — Law, dit Las ; sa banque. — Mon avis là-dessus, tant au régent en particulier qu’au conseil de régence. — Elle y passe et au parlement. — Le régent me met, malgré moi, en commerce réglé avec Law, qui dure jusqu’à sa chute. — Vue de Law à mon égard. — Évêchés et autres grâces. — Arouet, poète, depuis Voltaire, exilé. — Un frère du roi de Portugal à Paris ; va servir en Hongrie. — Mort de Mme de Courtaumer et de Mme de Villacerf ; de la comtesse d’Egmont en Flandre ; sa famille. — Mort de la maréchale de Bellefonds et de la marquise d’Harcourt. — Le maréchal d’Harcourt, en apoplexie, perd la parole pour toujours. — Le roi, revenant de l’Observatoire, visite en passant le chancelier de Pontchartrain. — Mme de Nassau remise en liberté. — MM. le Duc et prince de Conti ont la petite vérole. — Naissance de la dernière fille de Mme la duchesse d’Orléans. — Mort de l’électeur palatin.425
Chapitre xxi. — Soupçons et propos publics contre la reine d’Espagne et Albéroni. — Dégoût et licence del Giudice. — Triste état et emploi des finances. — Dégoût d’Albéroni sur Hersent. — Incertitudes d’Albéroni au dehors. — Le Prétendant tire quelques secours de lui, se retire à