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Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 14.djvu/240

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CHAPITRE XI.


Le roi d’Angleterre à Londres. — Intérieur de son ministère. — Ses mesures. — Gyllembourg, envoyé de Suède, arrêté. — Son projet découvert. — Mouvement causé par cette action parmi les ministres étrangers et dans le public. — Mesures du roi d’Angleterre et de ses ministres. — L’Espagne, à tous hasards, conserve des ménagements pour le Prétendant. — Castel-Blanco. — Le roi de Prusse se lie aux ennemis du roi d’Angleterre. — Les Anglois ne veulent point se mêler des affaires de leur roi en Allemagne. — Goertz arrêté à Arnheim et le frère de Gyllembourg à la Haye, par le crédit du Pensionnaire. — Sentiment général des Hollandois sur cette affaire. — Leur situation. — Entrevue du Prétendant, passant à Turin, avec le roi de Sicile, qui s’en excuse au roi d’Angleterre. — Cause de ce ménagement. — Réponse ferme de Goertz interrogé en Hollande. — L’Angleterre et la Hollande communiquent la triple alliance au roi d’Espagne. — Soupçons, politique et feinte indifférence de ce monarque. — Mauvaise santé du roi d’Espagne. — Burlet, premier médecin du roi d’Espagne, chassé. — Craintes de la reine d’Espagne et d’Albéroni. — Ses infinis artifices pour hâter sa promotion. — Clameurs de Giudice contre Aldovrandi, Albéroni et Aubenton. — Angoisses du pape entraîné enfin. — Il déclare Borromée cardinal seul et sans ménagement pour Albéroni. — Mesures et conseils d’Acquaviva et d’Alexandre Albani à Albéroni. — Nouveaux artifices d’Albéroni pour hâter sa promotion, ignorant encore celle de Borromée. — Albéroni fait travailler à Pampelune et à la marine ; fait considérer l’Espagne ; se vante et se fait louer de tout ; traite froidement le roi de Sicile ; veut traiter à Madrid avec les Hollandois. — Journées uniformes et clôture du roi et de la reine d’Espagne. — Albéroni veut avoir des troupes étrangères ; hait Monteléon. — Singulière et confidente conversation de Stanhope avec Monteléon. — Dettes et embarras de l’Angleterre. — Mesures contre la Suède. — Conduite d’Albéroni à l’égard de la Hollande. — Le Pensionnaire fait à Beretti une ouverture de paix entre l’empereur et le roi d’Espagne. — L’Angleterre entame une négociation à Vienne pour la paix entre l’empereur et le roi d’Espagne. —