Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 15.djvu/489

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le servir et soi-même. — L’empereur s’oppose aux bulles de Séville ; accuse Albéroni de traiter avec les Turcs. — Acquaviva embarrasse le pape par une forte demande et très plausible. — Prétendues preuves de l’accusation contre Albéroni. — Secret et scélérat motif d’Albéroni pour la guerre. — Conduite de Cellamare en conséquence. — L’empereur consent à tous les points du traité de Londres. — Cellamare déclare que l’Espagne n’acceptera point le traité. — Le régent dépêche à Londres. — Manèges, inquiétudes, fougues, menaces d’Albéroni. — Ses déclamations. — Son emportement contre le traité de la paix d’Utrecht. — Fureur d’Albéroni sur les propositions de Nancré, surtout contre la cession de la Sicile à l’empereur. — Il proteste que le roi d’Espagne n’acceptera jamais le traité, quoi qu’il en puisse arriver. — Ses vanteries ; ses imprécations. — Ne laisse pas de traiter Nancré avec beaucoup de distinction et d’apparente confiance. — Fureur, menaces et manèges d’Albéroni sur le refus de ses bulles de Séville. — Albéroni dépité sur l’achat des vaisseaux en Hollande, ou Beretti se trompe de plus en plus, déclare qu’il n’en a plus que faire ; menace. — Manège sur l’escadre anglaise. — Sage conduite de Monteléon. — Négociation secrète du roi de Sicile à Vienne. — Propos de l’abbé Dubois à Monteléon. — Doubles manèges des Anglois sur la paix, avec l’Espagne et avec l’empereur. — Sentiment de Monteléon. — Dangereux manèges du roi de Sicile. — Le roi d’Angleterre s’oppose ouvertement à son désir d’obtenir une archiduchesse pour le prince de Piémont.445


I. Le garde des sceaux d’Argenson. 
 461
II. Journal inédit de Nicolas-Joseph Foucault. 
 466
III. Les chanceliers pendant le règne de Louis XIV. 
 469


FIN DE LA TABLE DES CHAPITRES




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