Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 17.djvu/507

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d’Orléans se fait appeler mon oncle. — Le feu roi n’apparentoit que lui, Monsieur et la vieille Mademoiselle. — Conseil de régence entièrement tombé. — Besons, archevêque de Rouen, puis l’abbé Dubois, y entrent. — Je propose à M. le duc d’Orléans un conseil étroit, en laissant subsister celui de régence ; [chose] que l’abbé Dubois empêcha. — Davisard mis en liberté. — La Chapelle ; quel ; exilé, aussitôt rappelé, mort peu après. — Quatre millions payés en Bavière ; trois en Suède. — Quatre-vingt mille livres données à Meuse, et huit cent mille francs à Mme de Châteauthiers, dame d’atours de Madame. — Abbé Alary ; quel ; obtient deux mille livres de pension. — Le marquis de Brancas obtient quatre mille livres de pension pour son jeune frère, et la survivance de sa lieutenance générale de Provence à son fils, à neuf ans. — Maréchal de Matignon obtient six mille livres d’augmentation d’appointements de son gouvernement. — Fureur du Mississipi et de la rue Quincampoix. — Diminution d’espèces ; refonte. — Prince de Conti retire Mercoeur à Lassai. — Largesses aux officiers employés contre l’Espagne. — Affaires de cour à Vienne. — Prince d’Elboeuf : quel ; obtient son abolition et revient en France. — Nominations d’évêchés où l’abbé d’Auvergne et le jésuite Lafitau sont compris. — Conduite de ce dernier.271
Chapitre xiv. — Mississipi tourne les têtes. — Law se veut pousser, et pour cela se faire catholique. — L’abbé Tencin l’instruit et reçoit sans bruit son abjuration. — Digression sur cet abbé et sa sœur la religieuse. — Caractère de celle-ci. — Elle devient maîtresse de l’abbé Dubois. — Caractère de l’abbé Tencin. — Il va à Rome pour le chapeau de l’abbé Dubois ; est admonesté en plein parlement en partant. — Law achète l’hôtel Mazarin et y établit sa banque. — Mort de Conflans ; du célèbre P. Quesnel ; de Blécourt dont Louville obtient le gouvernement de Navarreins. — Mort de la princesse de Guéméné. — Retour du maréchal de Berwick. — Porteurs de lettres en Espagne arrêtés. — Vaisseaux espagnols aux côtes de Bretagne. — Bretons en fuite ; d’autres arrêtés. — Profusions du régent. — Prince d’Auvergne épouse une aventurière anglaise. — Law se fait garder chez lui. — Caractère et fortune de Nangis et de Pezé, qui obtient le régiment du roi d’infanterie, et Nangis force grâces. — Ma situation avec Fleury, évêque de Fréjus, avant et depuis qu’il fut précepteur. — Caractère de Mme de Lévi. — Je propose à M. de Fréjus une manière singulière, aisée, agréable et utile d’instruction pour le roi, et je reconnois tôt qu’il ne lui en veut donner aucune. — Je m’engage à faire Fréjus cardinal. — Grâces pécuniaires au duc de Brancas. — Six mille livres de pension à Béthune, chef d’escadre. — Torcy obtient l’abbaye de Maubuisson pour sa soeur. — Madame de Bourbon, depuis abbesse de Saint-Antoine ; quelle. — Mort et état de l’abbé Morel.293
Chapitre xv. — Promotion de dix cardinaux. — Leur discussion. — Spinola, Althan, Perreira. — Gesvres. — Sagesse et dignité des évêques polonois. — Bentivoglio. — Bossu, dit Alsace, et comment ; est malmené par l’empereur. — Belluga ; sa double et sainte magnanimité. — Salerne. — Mailly ; son ambition ; sa conduite. — Pourquoi les nonces de France, devenant cardinaux, n’en reçoivent plus les marques qu’en rentrant en Italie. — Tout commerce étroitement et sagement défendu aux évêques, etc., de France avec Rome, et comment enfin permis. — Haine de Mailly contre le cardinal de Noailles, et ses causes. — Sentiments de