Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 17.djvu/506

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quels. — Mémoires d’Allemans sur la manière de lever la taille. — La Muette donnée au roi, et le gouvernement à Pezé. — Vingt mille livres de pension à Mme la princesse de Conti la mère. — Cent cinquante mille livres de brevet de retenue à Lautrec sur la lieutenance générale de Guyenne. — Toutes pensions se payent. — Forte augmentation de troupes. — M. le duc d’Orléans achète pour M. le duc de Chartres le gouvernement de Dauphiné, de La Feuillade, qu’il accable d’argent. — La Vrillière présente au roi les députés des états de Languedoc, de préférence à Maillebois, lieutenant général de la province. — Extraction de Maillebois. — Belle action des moines d’Orcamp. — Mme la duchesse d’Orléans refuse audience à tous députés d’états, depuis la prison du duc du Maine. — Le duc de Richelieu peu à peu en liberté.221
Chapitre xii. — Paix de la Suède avec l’Angleterre. — Le duc de Lorraine échoue pour l’érection de Nancy en évêché. — Vaudemont en tombe fort malade à Paris. — Maximes absurdes, mais suivies toujours et inhérentes, du parlement sur son autorité. — J’empêche le régent d’en rembourser toutes les charges avec le papier de Law. — Raisons secrètes contre le remboursement des charges du parlement. — Seconde tentative du projet du remboursement des charges du parlement finalement avortée. — Le parlement informé du risque qu’il a couru, qui le lui a paré, et qui y a poussé. — Duchesse du Maine à Chamlay, où Mme la Princesse la visite. — Officiers du sang, et leur date. — Usurpations et richesses. — Le chevalier de Vendôme vend au bâtard reconnu de M. le duc d’Orléans le grand prieuré de France, et veut inutilement se marier. — Retour de Plénoeuf en France. — Raisons d’en parler. — Plénoeuf, sa femme et sa fille ; quels. — Courte reprise de sa négociation de Turin avortée par l’intérêt personnel et la ruse singulière de l’abbé Dubois. — Étrange trait de franchise de Madame, qui rompt tout court la négociation de Turin. — Digression sur les maisons d’Este et Farnèse. — Maison d’Este. — Bâtards d’Este, ducs de Modène et de Reggio jusqu’à aujourd’hui. — Maison Farnèse. — Farnèse bâtards, duc de Parme et de Plaisance.247
Chapitre xiii. — Le roi Jacques repasse en Italie. — Le prince électoral de Saxe épouse une archiduchesse, Joséphine. — Bénédiction de Mme de Chelles. — Mort de Marillac, doyen du conseil ; de Mme de Croissy ; son caractère. — Mort de Courcillon ; de Louvois, capitaine des Cent-Suisses. — Sa charge donnée à son fils à la mamelle. — Mort du comte de Reckem, du duc de Bisaccia ; sa famille. — Mort du marquis de Crussol ; de l’évêque d’Avranches, Coettenfao ; d’Orry ; de Mme de Bellegarde, puis de son mari ; du duc de La Trémoille. — Mort de Mme de Coigny ; extraction de son mari. — Mort de l’abbé de Montmorel. — Mort du président Tambonneau. — M. le comte de Charolois comblé d’argent du roi, fait gouverneur de Touraine. — Comte d’Évreux achète le gouvernement de l’Ile-de-France et la capitainerie de Monceaux, où il désole le cardinal de Bissy. — Le nonce Bentivoglio, près d’être cardinal, prend congé et part. — Ses horreurs. — L’abbé de Lorraine et l’abbé de Castries obtiennent enfin leurs bulles de Bayeux et de Tours, et sont sacrés par le cardinal de Noailles. — Commission de juges du conseil envoyée à Nantes. — Bretons arrêtés ; d’autres en fuite. — Berwick en Roussillon, prend la Ceu-Urgel ; y finit la campagne. — Le Guerchois gouverneur d’Urgel. — M. le duc