Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/120

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ses discours, 112 ; sa réponse hautaine au colonel Stanhope relativement à la Sardaigne, 113 ; il lui fait une description pompeuse des forces d’Espagne ; lui déclare que le roi d’Espagne ne permettra pas à la compagnie anglaise du Sud d’envoyer dans le cours de l’année le vaisseau qu’elle a droit de faire passer tous les ans dans les Indes espagnoles, que l’Espagne n’aura plus d’égards aux traités faits avec l’Angleterre, 113, 114 ; que sitôt que l’escadre anglaise paraîtrait dans la Méditerranée, les Anglais seraient maltraités dans toutes les circonstances imaginables, 115 ; il parvient à persuader au nonce Aldovrandi que c’est contre son avis que le roi d’Espagne s’engage dans la guerre ; qu’il avait même disposé ce prince à un accommodement, mais que toutes ses mesures ont été rompues par l’opiniâtreté de la reine, 115, 116 ; fait savoir aux ministres d’Espagne au dehors qu’il n’est plus question de parler d’un traité si contraire à l’honneur du roi d’Espagne, 116 ; n’oublie rien pour augmenter les frayeurs du nonce et celles du pape, 117, 118 ; cherche à tromper le roi de Sicile par une négociation ; quel en est le fondement, 135 ; il confie à ce prince ses projets sur le nord et ses intrigues en France contre le régent ; ses plans et ses espérances, 137 et suiv. ; envoie à Cellamare en France copie des deux lettres qu’il a écrites au roi de Sicile ; propose au colonel Stanhope quelques changements au traité ; ces changements étant refusés, il déclare que le roi d’Espagne rejette entièrement le traité, 141, 142 ; confie au duc de Parme ses alarmes au sujet de l’offre faite au roi d’Espagne des États de Parme et de Toscane ; s’applaudit de l’avoir fait refuser, 143 ; lui apprend que la Sicile est le but où tend la flotte espagnole et lui dit les raisons qui engagent le roi à s’en rendre maitre ; ses promesses au duc ; ses espérances, 143 ; ses artifices avec la cour de Rome sur le refus des bulles de Séville, 144 ; il menace de chasser le nonce Aldovrandi, 145 ; le fait garder à vue, 148 ; l’accuse de s’être réconcilié avec la cour de Vienne, 148 ; fait tomber sur la cour de Rome toute la haine de la rupture entre les deux cours ; fait arrêter Aldovrandi, 150 ; sa présomption dans son projet ; hautes idées qu’il se forme de la puissance où il a mis l’Espagne ; ses instructions à Cellamare, à Monteléon, à Beretti pour qu’ils agissent utilement au près des États généraux, 161 ; il déclame contre Monteléon et Cadogan, 162, 163 ; s’ouvre enfin à Cellamare ; lui confie les propositions que le roi de Sicile a faites au roi d’Espagne ; lui apprend que Sa Majesté n’en veut plus entendre parler, 174 ; il est désabusé des projets et des entreprises du czar et du roi de Suède, et ne compte plus sur le crédit du prince Ragotzi à la Porte, 176 ; ses démentis au colonel Stanhope sur le fait de Commock et sur celui de la Sardaigne, 178 et suiv. ; il fait décider par le conseil de Castille que le nonce ne peut plus être souffert en Espagne ; que la suspension des grâces accordées par le saint-siége est insuffisante ; fait nommer une junte chargée d’examiner l’origine de plusieurs pratiques abusives introduites dans le royaume, 181 ; d’après la déclaration de l’amiral Bing, à Cadix, il écrit à Monteléon que tout engagement pris par le roi d’Espagne avec le roi d’Angleterre est rompu et que les négociants anglais cessent de jouir des avantages que Sa Majesté Catholique lui a accordées, 187 ; ses autres instructions à Monteléon ; sa défiance contre cet ambassadeur ; son goût pour Beretti, 188 ; dégoûté des princes du Nord, il fonde ses espérances sur les divisions qu’il fomente en France, 189 ; ses menaces contre le pape en apprenant que Sa Sainteté a fait déclarer qu’il a encouru les censures, 195 ; il fait part de ses plaintes à Alexandre Albani, neveu du pape, 195 ; annonce une division prochaine qui ne sera pas honorable pour le pape, 196 ; ordonne à Cellamare de cultiver le ministre du czar à Paris, 197 ; il essaye de négocier secrètement avec l’empereur, 205 ; il s’applaudit du succès de ses mesures et de ses ordres pour la conquête de la Sicile ; comment il colore cette entreprise ; ses vues pour l’avenir, 207 ; ses plaintes contre le régent dans les conférences qu’il a avec Nancré, 209 ; ses menaces de vengeance contre la maison Albani ; il brave les censures de Rome ; invective les grands d’Espagne, 209 ; sa déclaration à Nancré et aux ministres d’Angleterre, 211 ; il écrit par ordre du roi à son ambassadeur en Hollande d’assurer les négociants hollandais, anglais et autres que jamais Sa Majesté n’altérera les lois établies et ne manquera aux traités, 215 ; son inquiétude au sujet de l’escadre anglaise ; il se déchaîne contre l’empereur ;