Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/142

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son évêché de Murcie et se retire à Rome, 322.

BELSUNCE (l’abbé de), neveu de M. de Lauzun, est nommé évêque de Marseille ; son ignorance ; son attachement aux jésuites ; pureté de ses mœurs ; son zèle pastoral, son fanatisme pour la constitution Unigenitus ; prodiges d’humanité qu’il fait pendant la peste, VII, 136 ; il est nommé à l’évêché de Laon, XX, 26 ; refuse cet évêché pour rester à Marseille, 27.

BENAVENTE (le comte de), grand d’Espagne, est nommé par le testament du roi membre de la junte qui doit gouverner en attendant le successeur, III, 34 ; meurt à Madrid dans une grande considération, VII, 60 ; historique sur sa maison, XVIII, 450 ; détails sur son genre de vie et sur son caractère, 450.

BÉNÉFICES. Terres accordées par les rois francs, XI, 458.

BENTIVOGLIO, nonce du pape en France ; son caractère ; il entretient une fille de l’Opéra et en a deux filles qu’on appelle la Constitution et la Légende, XIII, 410 ; avertit le pape que les huguenots reçoivent toutes sortes de faveurs de France, que le régent est près de conclure un traité de garantie mutuelle des successions de France et d’Angleterre ; excite à ce sujet l’ambassadeur d’Espagne, 448 ; souffle le feu tant qu’il peut ; tâche d’irriter le pape de toutes les chimères dont il peut s’aviser, 454 ; pour avancer sa promotion au cardinalat et l’autorité romaine, ne cesse d’exciter Rome aux plus violents partis ; cherche à susciter de tous côtés des ennemis à la France ; ses conférences avec Hohendorff sur le traité de France avec l’Angleterre, XIV, 146 ; rend compte à Rome de la proposition que ce ministre allemand lui a faite de la part de son maître, concernant le prétendant ; représente au pape la ligue de la France avec les protestants comme l’ouvrage des minisres jansénistes, 148 ; l’exhorte à s’unir plus étroitement que jamais à l’empereur dont l’intérêt devient celui de la religion ; entretient souvent le baron d’Hohendorff, 224 ; d’après les ordres qu’il reçoit du pape, il a une audience du czar qui est à Paris ; ses conférences avec le prince Kourakin et le vice-chancelier Schaffiroff, XV, 11 ; l’étroite intelligence du régent avec l’Angleterre est un des moyens dont il se sert le plus pour décrier ce prince à Rome, 20 ; il presse de nouveau le pape de se rendre le maître en France en faisant avec l’empereur la ligue dont le baron d’Hohendorff lui a communiqué le projet, 126 ; ses nouveaux conseils au pape contre l’empereur, 221 ; ses mensonges au pape sur les intentions du régent ; il empoisonne tout ce qui se passe en France, 379 et suiv. ; ses nouvelles méchancetés, XVI, 11, 12, 131 ; il détruit le bon effet que doivent produire en France les bulles nouvellement accordées par le pape, 123 ; il prend congé du roi et du régent, après avoir travaillé à tout le mal qu’il pouvait faire, XVII, 283 ; les bulles qu’il avait fait refuser aux abbés de Lorraine et de Castries arrivent enfin, et ils sont sacrés évêques, 284 ; il est fait cardinal ; meurt dans un emportement de colère, 317.

BÉRANGER, colonel de Bugey, est tué au siége de Saint-Venant, VIII, 362.

BERETTI, ambassadeur d’Espagne en Hollande, essaye de persuader les Hollandais de ne pas accorder à l’empereur des garanties qu’il leur demandera, et que, s’ils les accordent, le roi d’Espagne s’en offensera, XIV, 129 ; caractère de Beretti, 130 ; quelles espérances il donne aux ministres espagnols par rapport aux Hollandais, 294 ; d’après l’ordre d’Albéroni, il déclare au pensionnaire Heinsius que le roi d’Espagne est prêt à traiter avec la république, et demande que des pouvoirs soient envoyés à Riperda, ambassadeur à Madrid, 136 ; réponse froide du pensionnaire, 137 ; après avoir sollicité un traité de ligue particulière avec la Hollande, il change d’avis ; pourquoi, 216 ; ses entretiens avec le baron Duywenworde et le comte de Sunderland, 217 ; il est pressé par Stanhope de faire entrer l’Espagne dans une alliance avec la France et l’Angleterre, 218 ; travaille à empêcher les États généraux de presser l’empereur d’entrer dans la triple alliance, 219 ; son embarras relativement à la proposition que lui fait lord Stanhope de négocier à Vienne la paix entre l’empereur et le roi d’Espagne ; ses lettres à Albéroni à ce sujet, 256 ; reproches que lui adresse ce ministre ; il lui vante le service qu’il a rendu en ouvrant les yeux aux principaux de la république sur le danger des desseins et de la grandeur de l’empereur, XV, 68 ; ses craintes de se voir enlever la négociation entre l’Espagne et l’empereur, 69 ; il soutient qu’il faut la traiter à la Haye.