Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/166

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chambre de la duchesse de Bourgogne ; ses qualités, II, 74 ; sert d’intermédiaire au commerce de lettres de la princesse avec Maulevrier ; en écrit elle-même de la part de la duchesse, V, 152 ; fait divers voyages chez Maulevrier à Paris, notamment le lendemain de sa mort, 153.

CAPITAINES GÉNÉRAUX des armées d’Espagne en 1722 ; en quoi ils diffèrent des maréchaux de France ; XIX, 3 et suiv.

CAPITATION, note sur cet impôt, I, 227, 228.

CAPRES (le comte de), lieutenant général des troupes espagnoles et gouverneur de Gand, refuse de signer la capitulation de cette ville consentie par le comte de La Mothe, VII, 31 ; est envoyé par la princesse des Ursins à Utrecht pour y négocier l’affaire de sa souveraineté ; mauvais succès de sa commission, X, 359 ; la princesse le dédommage de ce qu’il a essuyé pour elle par la Toison d’or, la grandesse et la compagnie wallone des gardes du corps qu’elle lui fait avoir, 359.

CARACCIOLI DE SANTO-BUONO (le prince), grand d’Espagne ; est nommé vice-roi du Pérou, X, 6, 7.

CARAMAN, avec onze bataillons, arrête les ennemis qui attaquent les lignes françaises entre Lawe et Heylesem, et sauve la cavalerie, V, 35 ; obtient du roi la permission de porter la grand’croix de Saint-Louis, en attendant qu’il y en ait une vacante, 35 ; commandant dans Menin, après trois semaines de tranchée ouverte, il obtient une capitulation honorable, V, 225.

CARAVAS, meurt fort vieux ; son caractère ; il avait été le mari de la tante paternelle du ministre Riperda, IX, 183.

CARDINAUX, réflexions contre l’usage d’avoir en France des cardinaux ; avantages qu’il y aurait que le roi eût à sa nomination des cardinaux italiens, II, 429 et suiv. ; dangers de les admettre dans les affaires du gouvernement, XVII, 357, 358.

CARETTI, empirique italien, acquiert à Paris beaucoup de richesses et d’honneur par ses cures, en dépit des médecins, II, 135 ; se fait reconnaître à Florence pour héritier de la maison Savoli et depuis vit longtemps en grand seigneur, 137.

CARIATI, Spinelli (le prince), de Naples, grand d’Espagne, XVIII, 413.

CARIGNAN (le prince de), est fait prisonnier dans Mondovi avec toute sa famille, V, 214.

CARIGNAN (le prince de), fils du prince Thomas, meurt à 79 ans ; il était né sourd et muet ; l’éducation qu’on lui donna le mit en état d’entendre tout à l’aide du mouvement des lèvres et de quelques gestes, VII, 206 ; il posséda plusieurs langues, devint bon politique ; sa petite cour, 207 ; son épouse ; son fils le prince de Carignan est marié à la fille du duc de Savoie et de la comtesse de Verue ; vie que mènent ces deux époux venus à Paris, 207.

CARIGNAN (le prince de), fils du précédent, pour avoir servi dans l’armée de M. de Savoie, perd tous ses biens en France, X, 9 ; il vient en France incognito ; pourquoi ; sa femme se sauve de Turin et vient l’y trouver, XV, 341 ; vie que tous deux mènent à Paris, 342 ; ils tirent de l’argent à toutes mains et de toutes parts des agioteurs qui viennent s’établir dans le vaste jardin de l’hôtel de Soissons qu’ils occupent, XVIII, 46.

CARLOS (l’infant don), aîné du second lit du roi d’Espagne ; son mariage avec Mlle de Beaujolois, cinquième fille de M. le duc d’Orléans, est déclaré, XIX, 400 ; ses droits éventuels à la succession de Parme et de Plaisance et de Toscane ; intérêt politique de l’Espagne à cette succession ; intérêt personnel de la reine à un établissement indépendant pour son fils, 400.

CARPENTER (le lord), lieutenant général, est tué en Espagne en combattant contre l’armée du roi Philippe, VIII, 421.

CARPIO (le marquis del), frère du père du duc d’Albe, mort ambassadeur à Paris ; succède à ses biens et à ses dignités ; il suit le parti de l’archiduc ; revient longtemps après à Madrid, IX, 312.

CARROSSES du roi ; à qui appartient le droit d’y monter ; deux exemples cités à ce sujet, I, 365.

CARTE (La), voy. La Carte.

CASADO, dit le marquis de Monteléon, Milanais, créature de M. de Vaudemont, est envoyé auprès de M. de Mantoue, dont il gagne les bonnes grâces, IV, 339 ; son caractère ; de concert avec un Italien nommé Primi, il vient à bout de vaincre la répugnance que le prince témoigne pour Mlle d’Elbœuf, 339 ; est emmené à Rome avec le maréchal Tessé