Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/168

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est nommé archevêque de Tours et sa cré par le cardinal de Noailles, XIV, 169 ; passe bientôt à l’archevêché d’Alby et se fait adorer dans son diocèse, 170 ; XVII, 292.

CASTRILLO Crespi (le comte), grand d’Espagne, XVIII, 451.

CASTROMONTE Baèsa (le marquis de), grand d’Espagne ; sa famille, XVIII, 430.

CATINAT, est fait maréchal de France, I, 39 ; gagne la bataille de la Marsaille, 105 ; reçoit du roi d’amples pouvoirs pour traiter avec le duc de Savoie ; sa marche en passant les monts, 341 ; traité qu’il signe avec le duc, 343 ; il commande une armée en France ; assiége et prend Ath ; II, 6 ; est choisi pour commander en Italie, III, 143 ; démêle bientôt la conduite de M. de Vaudemont ; s’en plaint à la cour, 200 ; est accusé par lui et par M. de Tessé de la défaite de Carpi, 202 ; est remplacé par M. de Villeroy, 202 ; fait admirer sa modération et sa vertu, 211 ; est reçu du roi honnête ment, mais non en particulier, 215 ; est nommé pour commander l’armée du Rhin ; son entretien avec Chamillart, 391 ; son audience chez le roi ; explication sur les affaires d’Italie, 391 et suiv. ; à quoi se réduit sa campagne sur le Rhin, IV, 3 ; il cherche avec Villars tous les moyens possibles de pénétrer jusqu’à Landau, 6 ; refuse de tenter le passage du Rhin, 23 ; demande son congé ; vient saluer le roi ; se retire en sa maison de Saint-Gratien, 28 ; a une audience du roi dans son cabinet, après laquelle on sait qu’il ne servira plus, 61 ; est nommé chevalier de l’ordre, 391 ; refuse cet honneur ne pouvant faire ses preuves, 393 ; secrètement consulté par le roi sur les affaires de Provence, il rédige un mémoire qu’il envoie à Sa Majesté ; est mandé à Versailles, VI, 129 ; son entretien avec le roi ; il se raccommode en sa présence avec le ministre Chamillart ; va rendre visite à ce dernier ; paroles qu’il lui adresse en le quittant ; il est résolu qu’il ne servira plus ; prétexte qu’on en donne, 129 ; sa mort ; son éloge ; son extérieur, X, 76 et suiv.

CAUDELET (l’abbé), est nommé à l’évêché de Poitiers ; de noires calomnies font révoquer aussitôt sa nomination ; l’abbé se retire dans la chartreuse de Rouen, puis en Bretagne, II, 101.

CAUMARTIN, intendant des finances, est fait conseiller d’État ; son savoir, sa mémoire, ses grands airs, I, 409 ; il prétend à sa préséance sur les conseillers d’État postérieurs à sa nomination d’intendant ; Pontchartrain lui fait gagner son procès, 410 ; il fournit une scène plaisante au festin qui suit la réception de Berwick au parlement comme duc et pair, VIII, 349 ; il meurt à 66 ans ; son extérieur, XVIII, 74 ; son caractère ; sa grande instruction ; ses bonnes qualités, 75 ; il est le premier homme de robe qui ait porté du velours, en quoi il a été imité depuis par les magistrats, les avocats et autres bourgeois, 75.

CAUMARTIN (l’abbé de), directeur de l’Académie, répond au discours de réception de l’évêque de Noyon par un discours qui rend le récipiendaire ridicule au public ; détails plaisants à ce sujet, I, 214 ; le roi ordonne à Pontchartrain de laver la tête à Caumartin, et d’expédier une lettre de cachet pour qu’il aille en Bretagne ; Pontchartrain par son adresse obtient grâce pour l’abbé qui se propose d’aller demander pardon à M. l’évêque de Noyon, 216 ; longtemps après l’évêque malade pardonne à l’abbé Caumartin, lui fait un cadeau et n’oublie rien ensuite pour le faire évêque, 217 ; il est nommé évêque de Vannes, XV, 86.

CAUVISSON, ancien capitaine aux gardes, obtient de M. du Maine la charge de lieutenant général en Languedoc, vacante par la mort de son frère, II, 412 ; meurt à Versailles en sortant de dîner chez M. Le Grand, V, 828.

CAVACHUELA des ministres espagnols ; lieu où ils travaillent eux et leurs commis ; description de la cavachuela du marquis de Grimaldo, XIX, 97.

CAVALIER, chef des fanatiques du Languedoc, demande amnistie pour lui et pour 400 hommes qui le suivent, IV, 283 ; traite d’égal à égal avec le maréchal de Villars ; obtient une pension et une commission de lieutenant-colonel ; vient à Paris ; concours de monde pour le voir, meurt au service des Anglais dans l’île de Whigt, 284.

CAVOYE, grand maréchal des logis de la maison du roi ; son vrai nom ; son amitié avec M. de Seignelay ; il se flatte d’être chevalier de l’ordre ; rebuté de n’être jamais nommé dans les promotions, il écrit au roi pour demander la permission de se défaire de sa charge,