Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/169

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I, 313 ; le roi le retient en lui donnant quelques espérances, 313 ; comment il est amené à la cour ; par quoi il s’y distingue ; est aimé jusqu’à la folie par Mlle Coetlogon qu’il rebute, 314 ; est mis à la Bastille pour duel ; en sort et épouse par ordre du roi Mlle de Coetlogon ; est fait aussitôt grand maréchal des logis, 315 ; il parle au roi contre son ami Charmel pour faire sa cour ; écrit à Charmel pour l’inviter à venir voir le roi, V, 123 ; lui écrit une seconde fois pour le même sujet, 124 ; ses bons mots contre Chamillart, VII, 238 ; lui et sa femme prennent soin du duc de Richelieu, XI, 29 ; mort de Cavoye ; amour et deuil extraordinaires de sa femme, XIII, 333.

CAYEU, brigadier de cavalerie, est nommé gouverneur de M. le duc de Chartres ; son caractère, I, 220 ; le duc se moque de lui, 220.

CAYEUX, fils de Gamaches, épouse la petite-fille de M. de Pomponne, ministre d’État, 52.

CAYLUS (Mme de), fille de Vilette, lieutenant général des armées navales ; agréments de sa figure ; sa fraîcheur, son esprit, ses grâces ; combien elle est aimée par Mme de Maintenon, IV, 380 ; son amour pour le jeu, la table ; son talent à contrefaire ; est chassée de la cour et réduite à vivre à Paris, 380 ; son genre de vie depuis qu’elle a pour confesseur le P. de Latour, 416 ; le roi lui accorde une pension à condition qu’elle le quittera ; change de directeur et revient à son premier genre de vie, 417 ; Mme de Maintenon la fait revenir à la cour ; elle est des voyages de Marly ; sa chambre devient un rendez-vous important ; elle reçoit Mme la Duchesse et ses anciennes connaissances ; reste toujours attachée au duc de Villeroy, 417 ; ré serve tout son crédit pour M. d’Harcourt, V, 339 ; elle est demandée par Monseigneur à Mme de Maintenon pour dame d’atours de Mme la duchesse de Berry ; est nettement refusée, en tombe malade de dépit, VIII, 317.

CAYLUS (le chevalier de), se bat en duel avec le fils aîné du comte d’Auvergne ; pourquoi ; il se sauve hors du royaume, I, 412 ; maréchal de camp dans les troupes d’Espagne, il se distingue dans un combat où l’armée de Portugal est défaite, VII, 211 ; obtient du régent la permission de venir purger son duel et retourne ensuite en Espagne prendre le commandement de l’Estramadure, XIII, 312 ; il devient capitaine général, grand d’Espagne et vice-roi du Pérou, XIX, 63.

CAYLUS, frère de M. l’évêque d’Auxerre, meurt au grand plaisir des siens ; son ivrognerie, IV, 380.

CAYLUS (l’abbé de), est nommé évêque d’Auxerre, IV, 298.

CELLAMARE (le prince de), prisonnier de guerre, est échangé contre le général Carpenter, X, 217 ; obtient la liberté de venir à Marly faire sa cour, XI, 112 ; est nommé grand écuyer de la nouvelle reine d’Espagne, XII, 11 ; est nommé ambassadeur en France, X, 118 ; arrive à Paris, vient à Marly, 162 ; comment il repousse les prétextes de défiance que l’ambassadeur d’Angleterre veut lui inspirer contre la France, XIII, 447 ; il avertit sa cour que la principale condition du traité qui se négocie entre la France et l’Angleterre est la garantie réciproque des successions aux couronnes de France et d’Angleterre, etc., 454 ; presse le régent d’agir de concert avec lui ; alarmé des éclats qu’Albéroni fait contre son oncle, le cardinal del Giudice, il ne songe qu’à conserver les bonnes grâces de la reine et celles du ministre tout-puissant, XIV, 79 ; presse le régent d’agir de concert avec l’Angleterre, pour mettre un frein à l’ambition des impériaux ; comment il découvre les vraies dispositions de ce prince sur les affaires présentes, XV, 210 et suiv. ; tout occupé de sa fortune, il ne songe qu’à plaire à l’ennemi de son oncle dans ce qui l’intéresse le plus, en quoi il est éclairé par M. et Mme du Maine, 247 ; il obtient une audience du régent d’où il sort peu satisfait, XVI, 360 ; il attribue à ce prince un changement dans ses résolutions qui n’est dû qu’à l’abbé Dubois, 362 ; sages avis qu’il donne au roi d’Espagne, 363 ; il s’inquiète du prétendu mariage du prince de Piémont avec une fille du régent, 364 ; ne cesse de presser ce prince de se préparer à la guerre pour arrêter les violences des Impériaux et leurs des seins en Italie, 365 ; ses efforts pour entraîner le régent dans la guerre de l’Espagne contre l’empereur, 384 ; son union avec Provane, ambassadeur de Sicile ; tous deux découvrent qu’il s’agit d’échanger la Sicile avec la Sardaigne ; tous deux se plaignent de la liberté que se donnent les médiateurs de disposer d’États dont ils ne sont pas les maîtres, 384 et suiv. ; Cellamare essaye de détour-