Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/179

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CHATILLON (le duc de), acquiert du bien chez Monsieur dont il devient le favori ; son peu d’esprit et de fortune, III, 171 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 63 ; se démet de son duché en faveur de son fils unique, le fait appeler duc d’Olonne et le marie à la fille unique de Barbezieux et de la sœur du duc d’Uzès, X, 422.

CHATILLON (Mme de), Elisabeth-Agélique de Montmorency — Bouteville, sœur du maréchal de Luxembourg, I, 81.

CHATILLON (Mme la duchesse de), prétend disputer le rang à Mme de Saint Simon la mère, III, 4 ; dame d’atours de Madame, elle demande à se retirer ; avantages qui lui sont faits ; sa famille ; son amitié constante avec sa sœur la duchesse d’Aumont ; son mari ; leur brouillerie ; caractère de Mme de Châtillon, V, 266 et suiv. ; son embonpoint ; un tic qu’elle avait contracté l’empêche par ordre du roi de venir à la cour quand la duchesse de Bourgogne est grosse ; sa mort, VI, 299.

CHATILLON (le comte de), est marié à la seconde fille du ministre Voysin, IX, 40 ; à l’aide du crédit de son beau-père il obtient la permission de draper pour deuil, 172 ; apporte au roi la nouvelle de la prise du Quesnoy ; est fait brigadier, X, 374 ; il vient au Palais-Royal avec MM. de Rieux, de Pons, de Bauffremont et de Clermont présenter au régent un mémoire de la noblesse contre les ducs ; le régent leur témoigne son mécontentement et refuse le mémoire ; caractère particulier de chacun de ces messieurs, XIV, 299 et suiv. ; les mêmes et de plus MM. de Polignac et de Vieux-Pont vont présenter au parlement une requête sur l’affaire des princes du sang et des bâtards, 340 ; ils sont arrêtés et conduits à la Bastille ou à Vincennes, 341 ; comment ils sortent de prison ; indulgence du régent, 344 ; M. de Châtillon perd une pension de 12000 livres et son logement au Palais-Royal, 345.

CHATILLON (la comtesse de), fille du feu chancelier Voysin, meurt à 31 ans, XX, 2.

CHATRE (La), fils du frère de la maréchale d’Humières ; son caractère ; ses manières impétueuses ; accès auxquels il est sujet ; effroi qu’il cause un jour au prince de Conti, VII, 40 et suiv.

CHATRE (La), voy. La Châtre.

CHATRES ou Chastres aujourd’hui Arpajon, XIX, 296.

CHAULIEU (l’abbé de), persuade à M. de Vendôme de prétendre l’ancienneté de la première érection de Vendôme en duché-pairie et d’attaquer les ducs d’Uzès, d’Elbœuf, etc, ses anciens, I, 169 ; reçoit une pension de 6000 livres de M. de Vendôme, II, 277 ; meurt en 1720 ; son caractère ; ses poésies ; son attachement à MM. de Vendôme ; comment il fut chassé de leur maison, XVIII, 5 ; reste étroitement lié avec le grand prieur ; se prétend gentilhomme ; fait entrer son neveu dans la gendarmerie, 5.

CHAULNES (le duc de), dans le procès des seize pairs contre M. de Luxembourg, il se charge pour les opposants d’une négociation auprès du premier président Harlay qui leur est contraire ; portrait physique et moral de ce duc ; il demande au président une assemblée de toutes les chambres pour juger les opposants, I, 177 ; en obtient enfin la promesse, 179, dans une seconde visite, il lui reproche d’avoir retiré sa parole, 180 ; est mandé dans le cabinet du roi qui lui annonce qu’il a donné son gouvernement de Bretagne au comte de Toulouse et qu’en échange il recevra le gouvernement de Guyenne ; sa douleur en apprenant cette nouvelle, 244 ; les Bretons lui témoignent leurs vifs regrets ; les princes et la cour vont le visiter ; il quitte Paris, 245 ; meurt de douleur, II, 181 ; deuil général en Bretagne ; son testament, 181.

CHAULNES (la duchesse de), meurt peu de temps après son mari ; son portrait ; son caractère ; elle était comme le duc adorée en Bretagne, II, 247.

CHAULNES (M. de), obtient pour son fils la survivance des chevau-légers avec une augmentation de 180 000 livres à son brevet de retenue, XIV, 194.

CHAULNES (Mme de), sœur de l’ambassadeur de ce nom, est nommée par le roi abbesse de Poissy ; réclamations, protestations de la part des religieuses ; pourquoi, V, 344 ; les ruses de Mme de Chaulnes pour se faire craindre et respecter sont découvertes, 344 ; son gouvernement dur et long la venge de ces résistances ; le roi profite d’un accident arrivé au monastère pour ôter aux religieuses leur droit d’élection, 345.

CHAUMONT, colonel de soissonnais, est tué au combat de Cassano, V, 43.

CHAUSSERAYE (Mlle), fille d’honneur de Madame, est chargée par la duchesse de Ventadour d’annoncer à Mme d’Argenton que M. le duc d’Orléans a résolu