Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

M. de Luxembourg et le prince de Conti, pour se rendre maîtres de l’esprit de Monseigneur, lui ordonnent de s’attacher à Mlle Choin et de paraître vouloir l’épouser ; Clermont joue son rôle, réussit et tous deux trompent la princesse de Conti ; leur intrigue est connue du roi, 210 ; Clermont a ordre de se défaire de sa charge et de se retirer en Dauphiné, 211 ; est nommé capitaine des Suisses de M. le duc d’Orléans ; ce choix est fort applaudi, XVII, 218.

CLERMONT-CHATTES, évêque duc de Laon, meurt dans son diocèse ; son caractère, XVIII, 207 ; sa conduite dans l’affaire de la constitution, 207.

CLERMONT-D’AMBOISE, gendre de M. d’O, est fait capitaine des gardes de M. le duc de Berry, IX, 30.

CLERMONT-TONNERRE, évêque de Noyon ; sa ridicule vanité généalogique ; I, 107 ; il est reçu de l’Académie par ordre du roi, 213 ; détails sar sa réception où l’abbé Caumartin le rend ridicule par la réponse qu’il fait au récipiendaire, 214 ; l’évêque est le seul qui ne s’en aperçoive pas ; l’archevêque de Paris et le P. La Chaise le détrompent enfin, 215, 216 ; il va se plaindre au roi, 216 ; refuse de recevoir les excuses de l’abbé ; va cacher sa honte dans son diocèse ; pardonne ensuite à Caumartin, lui fait un présent et travaille à le faire évêque, 217 ; sa mort ; ses bonnes qualités, III, 75.

CLOCHE (le P.), général de l’ordre de Saint-Dominique depuis quarante ans, meurt, après avoir joui toute sa vie de la plus grande considération, XVIII, 440.

CŒTLOGON (De) brûle les vaisseaux anglais laissés à Gibraltar, I, 104 ; prend cinq vaisseaux hollandais dans la rivière de Lisbonne, après un combat fort opiniâtre, IV, 132 ; est nommé membre du conseil de marine, XIII, 153 ; on lui offre la charge de vice-amiral avec un brevet de retenue de 120 000 livres pour la sœur du duc de Noailles ; il la refuse à ce prix ; on lui donne la vice-amirauté sans lui rien demander ; son éloge, XIV, 107 ; il refuse, sous le ministère de M. le Duc, de vendre sa charge de vice-amiral ; sa réponse généreuse dans cette occasion ; son confesseur lui annonce, quelques instants avant sa mort, qu’il vient d’être nommé maréchal de France ; son indifférence à cette nouvelle, 109.

CŒTLOGON (Mlle de), une des filles de la reine Marie-Thérêse, laide, naïve et fort aimée, s’éprend jusqu’à la folie de M. Cavoye ; sa douleur et ses larmes quand il va à l’armée, I, 314 ; autres douleurs quand il est mis à la Bastille pour duel ; elle parle au roi pour lui ; le querelle jusqu’aux injures, lui montre les ongles, parce qu’elle n’en put obtenir la délivrance ; le roi la marie enfin à Cavoye, 315.

CŒTLOGON-MEJUSSEAUME, syndic des états de Bretagne, est exilé par une lettre de cachet, XVI, 289.

CŒTQUEN (le comte de), se lie avec le duc de Saint-Simon ; manque de le tuer en badinant avec son fusil, I, 16 ; se noie dans l’Escant comme le lui ont prédit deux diseurs de bonne aventure, 17.

CŒTQUEN (Mme de), meurt en Bretagne où elle était retirée depuis long temps dans ses terres ; sa famille ; son caractère ; sa passion pour M. de Turenne ; elle laisse échapper à dessein le secret qu’il lui a confié ; fut considérée du roi, XVIII, 4 et suiv.

CŒTQUEN, fils de Mme Coetquen aimée de M. de Turenne, épouse la fille de M. de Noailles d’une laideur horrible ; sa plaisanterie à ce sujet, I, 401 ; est blessé à la bataille de Friedlingen, IV, 26 ; se distingue au siége de Lille ; est fait maréchal de camp, VII, 2 ; a la jambe emportée dans la plaine de Malplaquet, quelques jours avant la bataille de ce nom, VII, 373.

CŒTQUEN (Mme de), sœur du duc de Noailles, meurt à 42 ans, XIX, l, 449.

CŒTTENFAO, lieutenant général, est nommé chevalier d’honneur de Mme la duchesse de Berry, IX, 70 ; il envoie à M. de Saint-Simon en présent pour plus de 20 000 écus de vaisselle ; à quelle occasion, XII, 54 et suiv ; sa mort, XVIII, 134.

CŒTTENFAO (Mme de), fille d’un conseiller au parlement et d’une fille de Mme de Motteville, remet en mourant à M. de Saint-Simon une cassette contenant un testament par lequel elle lui donne plus de 500 000 livres ; usage qu’en fait M. de Saint-Simon, XII, 154.

CŒTTENFAO, évêque d’Avranches, très-bon et digne prélat ; sa mort, XVII, 281.

CŒUVRES (le maréchal de), confirme, malgré lui et ses lumières, l’avis