Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/201

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il lui demande de choisir entre le maréchal et lui, 331 ; son impatience d’être déclaré premier ministre, 356 ; il fait prier M. de Saint-Simon de le servir dans ce dessein, 358 ; est déclaré premier ministre et présenté au roi en cette qualité, 390 ; en envoie porter la nouvelle à M. de Saint-Simon comme à celui à qui il en a l’obligation, 390 ; ses protestations de reconnaissance et de service au même ; comment elles sont reçues, 391 ; comment sa déclaration de premier ministre est reçue de la cour et de la ville, 392 ; son projet d’éloigner Le Blanc ; pourquoi, 398 ; il se met à cultiver M. le Duc, 398 ; il s’en prend à Le Blanc du désordre où le trésorier de l’extraordinaire des guerres a mis les affaires, et l’accuse auprès du régent, 399 ; il fait rendre les brevets des grandes entrées et des premières entrées à ceux qui en ont obtenu, pourquoi, 440 et suiv. ; invente des entrées familières ; pour qui, 445 ; il fait rendre aux princes bâtards les rangs, honneurs et distinctions dont ils jouissaient, excepté le droit de succession à la couronne et le nom et titre de prince du sang, 446 ; il négocie avec le P. Daubenton le retour des bonnes grâces du roi d’Espagne au maréchal de Berwick et l’agrément de Sa Majesté Catholique pour qu’il aille en ambassade à Madrid, 446 ; le refus opiniâtre du roi d’Espagne le met en fureur ; il en fait sentir les effets au frère du P. Daubenton qui vient lui demander une abbaye depuis longtemps promise, 447, son acte de bienfaisance envers le vieux prince de Courtenay, 447 ; il ôte le détail de l’infanterie, de la cavalerie et des dragons à M. le duc de Chartres, au comte d’Évreux et à Coigny, colonels généraux ; la marine au comte de Toulouse ; rend les Suisses et l’artillerie au duc du Maine, 448 ; est nommé premier président de l’assemblée du clergé ; poursuit chaudement l’affaire de La Jonchère pour perdre Le Blanc, 450 ; comment il fait disparaître la preuve de son mariage fait en Limousin, 450 et suiv. ; sa santé s’altère considérablement, 462 ; soin qu’il prend pour le cacher, 462 ; il prête une oreille favorable à la proposition que lui fait Schaub de faire La Vrillière duc et pair ; il lui promet d’y préparer M. le duc d’Orléans, 466 ; sa maladie augmente ; les chirurgiens et les médecins lui déclarent qu’il faut lui faire une opération très-urgente ; sa fureur, XX, 3 ; il se confesse ; ne veut plus entendre parler d’opération ; s’y décide pourtant sur les représentations de M. le duc d’Orléans, 4 ; meurt en grinçant les dents contre ses chirurgiens ; ses abbayes, ses immenses revenus ; sa somptuosité ; sa sobriété, 5 et suiv. ; il est enterré dans l’église du chapitre de Saint-Honoré ; services célébrés en plusieurs églises, 7 ; son mausolée ; son esprit ; son extérieur ; ses mœurs scandaleuses ; ses fougues ; son caractère, 8 ; ses pointes ; son bégayement ; comment il séduisit et maîtrisa M. le duc d’Orléans, 9 ; ses négociations en Angleterre funestes à la France et à l’Espagne, 10 ; facilité qu’il trouva à faire le double mariage avec l’Espagne, 12 ; sa manière de gouverner quand il fut maître absolu, 13 et suiv. ; ses folies publiques ; anecdotes à ce sujet, 15 ; ses domestiques lui font croire un jour qu’il a mangé son poulet à souper, comme de coutume, 18.

DUBOIS, médecin, frère du cardinal Dubois, devient secrétaire du cabinet du roi, ayant la plume, XIX, 107 ; après la mort de son frère, il conserve sa charge avec celle des ponts et chaussées ; sa modestie, XX, 718.

DUBOIS, chanoine de Saint-Honoré et fils du précédent, ne veut ni places, ni bénéfices, ni toucher à la riche succession de son oncle, XX, 8 ; il fait dresser à ce dernier une espèce de mausolée, beau mais modeste, à l’endroit où il est enterré, et distribue aux pauvres le reste de l’héritage, 10.

DU BOURG (le comte), maréchal de camp, est nommé directeur général de la cavalerie, I, 222 ; est attaqué et blessé de deux coups par un officier qu’il a fait casser ; demande sa grâce au roi, V, 148 ; s’offre et est accepté pour servir de mentor au fils de Chamillart, dans la visite des places frontières de Flandre et d’Allemagne, 328 ; reçoit du maréchal d’Harcourt, dans la haute Alsace où il commande, huit escadrons et cinq bataillons avec ordre de combat tre les ennemis, fort ou faible, sitôt qu’il pourra les joindre, VII, 367 ; reçoit deux autres régiments de dragons avec le même ordre ; attaque le corps du général Mercy et le défait complétement ; instruit de cette victoire le maréchal d’Harcourt et M. le Duc, 368 ; est fait chevalier de l’ordre, 369 ; apaise une sédition des troupes, XII, 85.

DU BOURG, fils du comte de ce nom,