Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/204

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Mlle de la Roche-sur-Yon, sa sœur, est sa légataire universelle, 442.

DUCS (les), à quel traitement ils ont droit en pays étranger, V, 222 ; usurpation de rang par l’électeur de Bavière, 222, pourquoi M. de Savoie a la main, 223 ; comment M. de Vendôme se conduit avec l’électeur de Bavière, 224 et suiv. ; les ducs présentent une requête au roi contre les bâtards, en même temps que les princes du sang présentent la leur, XIV, 36 ; présentent une autre requête au roi pour demander que les bâtards soient réduits au rang des autres pairs de France suivant la date de leur réception, 209 ; petit nombre de ducs qui ne signent pas cette requête, 210.

DUCS non vérifiés, mal à propos nommés ducs à brevet ; ils n’ont que de simples honneurs de cour, sans rang, sans existence dans le royaume ; ils ne sont point d’invention moderne, XI, 303 ; exemples, 304 ; les officiers de la couronne ne cèdent point à ces ducs non vérifiés ; pourquoi, 304.

DUCS ET PAIRS, leur réception au parlement, I, 449 ; note sur leur protestation à la séance du parlement du 2 septembre 1715, VIII, 465 ; querelle entre eux et les précédents du parlement, XVI, 474.

DUCS ET COMTES, à quelle époque les ducs et les comtes, chefs des armées et gouverneurs des provinces à vie, de viennent souverains de ces provinces, XI, 296.

DUCS, non pairs, vérifiés au parlement ; ces ducs ne sont point d’invention nouvelle ; preuves ; érection du duché de Bar en 1354 ; maison de Bar connue dès 1044, XI, 302 ; érection du duché de Valentinois en 1498 ; de Longueville en 1505, 303 ; ces duchés vérifiés étaient égaux aux pairies, mais sans office ; les possesseurs étaient ce que furent autrefois les hauts barons, 303. Voy. Barons (hauts).

DUFRESNOY, fils d’un secrétaire de M. le duc Claude de Saint-Simon, devient un des commis les plus accrédités de M. Louvois ; célébrité de sa femme qui ºt créée dame du lit de la reine, I, 60. DU MONT, gentilhomme, obtient le 8ºuvernement de Meudon ; son père dut ººrtune au père de M. de Saint simon ; Pºrtrait de du Mont ; ses qualités, v, 149 ; obtient toute la confiance de Monseigneur, sa reconnaissance pour MM. de Saint-Simon ; il est malheureux en famille ; devient fou ; se noie dans la Seine, 150 ; se plaint à Monseigneur d’être mal reçu par Chamillart, lorsqu’il est chargé auprès de lui de quelques recommandations, VII, 215 ; donne secrètement avis à M. de Saint-Simon d’une atroce calomnie qu’on a fait croire à Monseigneur contre lui, IX, 12 et suiv. ; après la mort de ce prince, le roi lui confirme le gouvernement de Meudon avec une pension, 159 ; il reçoit du duc de Bourgogne une bague de 2000 pistoles, 159 ; après la mort de la duchesse de Berry, M. le duc d’Orléans lui rend son gouvernement de Meudon, XVII, 234.


E.


ECCLÉSIASTIQUES, dangers pour les gouvernements de les admettre dans les affaires, VII, 358.

ÉCOSSE (l’), est réunie à l’Angleterre ; priviléges particuliers maintenus ; douze pairs d’Écosse sont choisis pour représentants au parlement d’Angleterre, V, 339, 340.

EFFIAT, au service de Monsieur, empoisonne le verre d’eau de chicorée destiné à Madame, première femme de ce prince III, 182 ; comment il en fait l’aveu au roi, 183 ; il avertit M. le duc d’Orléans des bruits qui courent contre lui sur la mort du Dauphin et de la Dauphine, et lui conseille d’aller trouver le roi et de lui offrir de se constituer à la Bastille pour être jugé, X, 154 ; caractère de d’Effiat ; ses liaisons secrètes avec M. du Maine, 155 ; il vient à Marly dans le dernier voyage que le roi y fait ; son esprit ; ses mœurs, XII, 57, sa conduite étrange avec M. de Saint-Simon, 59 ; son origine, 164 et suiv. ; son extérieur ; son caractère, 166 ; est nommé membre du conseil des finances, XIII, 149 ; sa correspondance avec Albéroni, 289 ; il se rend au parlement avec des lettres de jussion pour l’enregistrement des charges de surintendant des bâtiments et grand maître des postes, s’entend avec le pre mier président et l’enregistrement a lieu sans que les lettres soient produites, XIV, 48 et suiv. ; il entre au conseil de régence, 100 ; est l’entremetteur dont se sert le régent pour tout ce qui regarde le parlement ; trahit ce prince en conser vant son intimité avec le duc du Maine et le premier président, XV, 246 et suiv. ; il meurt à 81 ans dans sa belle maison