Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/205

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de Chilly, près Paris ; circonstance singulière de sa dernière maladie, XVII, 206 et suiv. ; richesses qu’il laisse ; ses legs ; ses fondations, 209.

EFFIAT (l’abbé d’), meurt à 70 ans à l’Arsenal ; sa famille ; quoique aveugle depuis vingt ans, il voulait ne le pas paraître ; sa faiblesse à cet égard ; son caractère, II, 222.

EGMONT (le comte d’), dernier des comtes d’Egmont, prend le service de France, épouse Mlle de Cosnac, à laquelle le roi donne le tabouret, I, 422 ; meurt à Fraga en Catalogne, VI, 123 ; ses charges ; son extérieur ; sa valeur et sa probité ; ses aïeux : son testament ; sa sœur, 124.

EGMONT Pignatelli (le comte d’), de Hollande, grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 451 ; il épouse la fille unique du maréchal duc de Villars, 432.

EGMONT (la comtesse d’), sœur du duc d’Aremberg, meurt à Bruxelles, XIII, 437 ; son premier mariage, 437.

EGMONT (la comtesse d’), nièce de l’archevêque d’Aix, meurt à Paris sans laisser d’enfants, XIV, 287.

ELBŒUF (M. d’), lieutenant général, mène au roi des otages livrés par le gouverneur du château de Namur, I, 10 ; fait l’amoureux de la duchesse de Villeroy ; son esprit audacieux se plaît à des scènes éclatantes, 239 ; fait un acte de courtisan en allant le vendredi saint à l’adoration de la croix, après MM. de Vendôme, 245 ; mot piquant qu’il adresse à M. du Maine après la retraite de M. Vaudemont, 267 ; va saluer M. de Lorraine qui passe à Strasbourg ; tient des propos qui déplaisent à ce prince, II, 119 ; veut quelque temps après aller en Lorraine ; en reçoit défense de la part du roi, 119 ; se raccommode avec M. de Lorraine ; est chargé par lui de procuration pour épouser Mademoiselle, 213 ; se fait donner 80 000 livres par le roi, 376 ; fait bassement sa cour en se déclarant pour d’Antin dans son affaire de duché-pairie, IX, 61, 62 ; demande que le pays de Lalleu soit incorporé aux États d’Artois et ne soit plus de ceux de Lille, XV, 141 ; la décision du conseil de régence sur cette demande le rend furieux, 144.

ELBŒUF (le prince d’), neveu de la femme de M. de Vendôme, obtient par le crédit de ce prince le régiment d’Espinchal, IV, 145.

ELBŒUF (le prince d’), fils du duc, est tué au siége de Chivas, V, 40 et suiv.

ELBŒUF (le prince Emmanuel d’), frère du duc d’Elbœuf, passe au service de l’empereur ; le roi lui fait faire son procès ; il est pendu en effigie, V, 156 ; son caractère ; ses mœurs ; ses services dans l’armée de l’empereur ; il obtient du régent des lettres d’abolition et rentre en France, y mène sa vie accoutumée, XVII, 291.

ELBŒUF (le chevalier d’), fils aîné du duc d’Élbœuf et de sa première femme et frère de Mme de Vaudemont, est engagé aux vœux de Malte ; son séjour au Mans ; son caractère ; il meurt à 50 ans ; tremblement qu’il eut toute sa vie ; pourquoi, VII, 59 et suiv.

ELBŒUF (la duchesse d’), fille aînée de la maréchale de Navailles, s’introduit à la cour sous les auspices de sa mère ; y trouve des appuis, est reçue chez Mme de Maintenon ; produit sa fille ; est forcée pour dettes de se retirer dans ses terres de Saintonge ; revient à Paris avec sa fille et y trouve M. de Mantoue, IV, 333 ; lui fait voir Mlle d’Elbœuf comme par hasard dans les églises et aux promenades, 336 ; moyens dont se sert toute la maison de Lorraine pour vaincre d’abord la répugnance du prince et ensuite celle de Mlle d’Elbœuf, 340 ; Mme et Mlle d’Elbœuf et Mme de Pompadour suivent M. de Mantoue qui retourne dans ses États ; comment elles gagnent ce prince et le décident à se marier dans une hôtellerie à Nevers ; Mme d’Elbœuf et sa fille s’embarquent à Toulon ; le mariage est renouvelé à Tortone, 343 ; après six mois de séjour auprès de sa fille, Mme d’Elboenf, outrée de dépit pour les mauvais traitements qu’elle essuie de la part de son mari, revient en France affectant de déguiser les malheurs de sa fille, 344 ; obtient pour elle la permission de venir à Vincennes ; s’y établit avec elle ; dans quel dessein VII, 342 ; elle négocie auprès de Mme de Maintenon le traitement de sa fille ; le roi résiste à ses prétentions, 343 ; ses visites à la cour avec elle, 343 : elle tente de lui faire obtenir le siége à dos chez la duchesse de Bourgogne ; échoue encore dans ce projet, 344 ; dégoûts et mortifications qu’elles éprouvent, 345, et suiv. ; elles se réduisent enfin à vivre à Paris ; rang qu’elles y tiennent, 348 ; mort de Mme d’Elbœuf, XIV, 414.

ELBŒUF (Mlle d’) est désignée par le prince de Vaudemont à M. de Mantoue