Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/206

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pour seconde femme, IV, 334 ; sa répugnance pour ce mariage ; comment sa mère et la maison de Lorraine viennent à bout de la vaincre, 340 ; elle est mariée au prince dans une hôtellerie à Nevers, 342 ; son mariage est renouvelé à Tortone, 344 ; cruel traitement qu’elle éprouve de son mari, 344 ; se retire en Suisse, V, 422 ; obtient de l’empereur une pension de 20 000 écus ; va demeurer à Pont-à-Mousson, VI, 12 ; pensions qu’elle obtient du roi de France et du roi d’Espagne à la mort de son mari, 300 ; revient à Paris avec permission du roi ; s’établit à Vincennes avec le dessein de se former un rang pareil à celui des petites-filles de France, VII, 342 ; va à Versailles voir le roi chez Mme de Maintenon, n’y reste que quelques moments et debout ; va voir Monseigneur et ses fils ; est reçue de même ; retourne à Vincennes fort déconcertée, 343 ; obtient de faire une seconde visite au roi chez Mme de Maintenon ; même réception, 345 ; autres dégoûts qu’elle éprouve ; aventures qui lui arrivent avec M. et Mme de Montbazon, 345 ; avec Mme la grande — duchesse, 346 ; mortification qu’elle reçoit ; elle renonce à la cour ; s’établit à Paris ; fait une espèce d’amende honorable publique, 347 ; son changement de conduite lui réconcilie tout le monde ; elle achève de le gagner par un grand jeu de lansquenet, 348 ; elle meurt à la fleur de l’àge, IX, 34.

ÉLISABETH FARNÈSE, princesse de Parme, mariée au roi d’Espagne, s’embarque à Gênes et va par mer à Alicante, XI, 223 ; une tempête la fait débarquer à Monaco ; elle traverse le midi de la France ; se rend à Bayonne où elle voit la veuve de Charles II, 235 ; détails sur leur entrevue, 255 ; arrive à Quadraqué ; reçoit la visite de la princesse des Ursins ; l’accueille avec des reproches, puis avec des insultes ; la fait arrêter et conduire sur-le-champ à Burgos et à Bayonne, XII, 4 et suiv. ; dépêche un officier des gardes à Guadalaxara avec une lettre pour le roi d’Espagne, 8 ; arrive elle-même à Guadalaxarra où son mariage est célébré ; se rend avec le roi à Madrid, 9 ; n’oublie rien pour lui plaire ; protége les Italiens au préjudice de tous autres, 11 ; cherche à détruire ce que Mme des Ursins a édifié, 38 ; accouche d’un prince qui reçoit le nom de Charles ou don Carlos, XIII, 368 ; sur les instances d’Albéroni, elle écrit de sa main au cardinal Acquaviva pour lui ordonner de presser le pape de sa part de le faire cardinal incessamment, etc., XIV, 283 ; nouvelle lettre du même pour le même objet, 306 ; portrait moral de la reine d’Espagne, XVI, 245 ; elle accouche d’un prince qui est nommé don Philippe, XVII, 452 ; portrait de cette princesse, XVIII, 271 et suiv. ; par quoi elle s’attire la haine des Espagnols qu’elle hait aussi, XIX, 62 ; son goût déclaré pour les Italiens ; cabales espagnole et italienne, 63 ; comment elles agissent l’une contre l’autre, 64 ; vie intérieure et journalière de la reine avec le roi, 66 et suiv. ; la messe ; la communion, 71 ; le dîner ; la promenade, 72 ; la collation ; le souper ; le coucher, 72, 73 ; la reine est toujours présente aux audiences particulières que donne le roi, 74 ; tête-à-tête continuel et rarement interrompu entre la reine et le roi, 74, 75 ; éducation de la reine ; son éloignement pour sa mère ; son amitié pour son oncle le duc de Parme ; sa préférence pour les Parmesans ; elle avance Scotti qu’elle n’estime point, 79 ; son esprit ; ses grâces naturelles ; sa gaieté ; son humeur, 80 ; comment elle se rend maîtresse de l’esprit du roi, 80, 81 ; comment elle achète ce pouvoir, 81 ; elle songe de longue main à faire un de ses fils souverain indépendant ; pourquoi, 82 ; difficultés qu’elle y rencontre ; d’où elles naissent, 82 et suiv. ; en quoi elle exerce particulièrement son autorité, 84 ; les étiquettes et les charges abolies par la princesse des Ursins ne se relèvent plus sous la reine, 85 et suiv. ; elle va tous les jours chasser avec le roi ; comment se fait cette chasse, 87 et suiv.

EMMANUEL (le prince), de Portugal, vient à Paris incognito ; pourquoi ; il ne voit ni le régent ni les princes et princesses du sang ; s’en va à Vienne et sert comme volontaire en Hongrie, XIII, 436 ; arrive de Hollande à Paris incognito ; y est à peine remarqué, XVII, 48 ; le prince et l’ambassadeur de Portugal chez lequel il loge, par air de mépris et de grandeur, n’en témoignent pas le moindre mécontentement, 48 ; il se raccommode avec le roi son frère ; mais n’osant retourner en Portugal, s’en va à Vienne, 131.

EMO, envoyé de Venise à Paris pour accommoder la brouillerie causée par le choix du cardinal Ottoboni, s’en retourne sans avoir rien conclu, X, 212.

ENGHIEN (le duc d’), âgé de seize ans, est nommé chevalier de l’ordre, VI, 288 ;