Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

gnation, 272 ; son engouement pour la vieille femme qu’il a épousée ; il a défense expresse de voir la princesse des Ursins qu’il doit rencontrer sur sa route, 273 ; sommes qui lui sont accordées, 276 ; il reçoit la permission de voir la princesse des Ursins, mais ne sait pas profiter de cette visite où il n’apporte que de la sécheresse ; arrive en Espagne, 289 ; y est accablé de dégoûts ; demande une audience à la reine pour diverses choses importantes, 425 ; comment il en est écouté, demande son rappel, l’obtient, est fait chevalier de la Toison, 425 ; avertit le roi et les ministres que Maulévrier va être déclaré grand d’Espagne, V, 12 ; les prévient qu’il est de retour de Gibraltar à Madrid, 13 ; revient à Paris ; est médiocrement reçu à la cour, 22 ; meurt à près de 80 ans ; détails généalogiques sur sa famille, XVIII ; 265.

GRAMMONT (la duchesse de), revient de Bayonne par ordre du roi ; son désespoir d’être exclue du rang et des honneurs de son mari, VII, 222 ; dans l’espérance d’obtenir ce qu’elle désire, elle propose à son mari d’aller offrir au roi sa vaisselle d’argent, 222 ; cache sa belle vaisselle, porte sa vieille à la Monnaie et se la fait bien payer, 227.

GRAMMONT (le comte de), meurt à 86 ans ; son mariage avec Mlle Hamilton ; son genre d’esprit ; son caractère ; ses plaisanteries ; ses coups de langue, V, 333 ; sa poltronnerie ; sa friponnerie ; sa bassesse ; traits de hardiesse de sa part ; 334 ; son entretien avec sa femme sur la religion, 335.

GRAMMONT (la comtesse de), jouit auprès du roi d’une grande considération dont Mme de Maintenon est jalouse ; comment elle se conduit avec cette dame, II, 284 ; le roi la gronde d’avoir été à Port-Royal des Champs, 284 ; reçoit du roi la petite maison que Félix, premier chirurgien du roi, avait dans le parc de Versailles, IV, 123 ; naissance de cette dame, sa beauté, son esprit, sa hauteur, ses grâces ; elle est crainte de Mme de Maintenon et amuse le roi ; sa reconnaissance pour Port-Royal où elle a été élevée ; Mme de Maintenon essaye inutilement de la faire éloigner à cause de cet attachement, 124 ; la comtesse est renvoyée à Paris pour avoir passé toute une octave dans ce couvent ; est ensuite rappelée à Versailles et se raccommode avec le roi, sans aller chez Mme de Maintenon, 125 ; la petite maison du parc de Versailles devient à la mode ; les princesses y vont ; les courtisans choisis s’y rendent en dépit de Mme de Maintenon, 125 ; sa mort ; généalogie de sa maison Hamilton d’Écosse, VI, 255 ; elle fut élevée à Port-Royal des Champs ; son extérieur ; son caractère, 256 ; ses dernières années ; ses deux filles, 257.

GRAMMONT (le comte de), commandant en Franche-Comté, meurt à Besançon, XV, 339.

GRAMMONT, de Franche-Comté, mestre de camp, est tué à la bataille de Castiglione, V, 250.

GRAMMONT (le comte de), second fils du duc de Guiche, est marié à la seconde fille du duc de Biron : le régent donne 8000 livres de pension à la nouvelle épouse, XVII, 451.

GRANCEY, lieutenant général, fils et père de deux maréchaux de France, meurt vieux dans l’obscurité et dans la débauche, IV, 282.

GRANCEY, frère du lieutenant général Médavy, est fait maréchal de camp après la bataille de Castiglione, V, 251.

GRANCEY (Mme de), fille du maréchal de Grancey, meurt âgée ; sa beauté, sa coquetterie ; elle gouverna longtems le Palais-Royal ; sous quel titre, X, 17.

GRANCEY (l’abbé de), premier aumônier de M. le duc d’Orléans, est tué à deux pas de lui à la bataille de Turin, V, 248.

GRAND (M. le), nom sous lequel on désignait le grand écuyer dans l’ancienne monarchie, voy. Armagnac (le duc d’).

GRAND CHAMBELLAN, ou sommelier du corps en Espagne ; quelles sont ses fonctions, III, 108 ; le sommelier et les gentilshommes de la chambre portent tous une grande clef ; description de cette clef, 116.

GRAND-DUC DE TOSCANE (le fils du), prince de grande espérance, meurt à 50 ans ; son épouse ; sa mère est moins sensible à cette perte que toute la Toscane, XI, 21.

GRAND ÉCUYER en Espagne, ses fonctions, III, 109 ; ses priviléges, 110.

GRANDPRÉ (l’abbé de), frère du feu comte de Grandpré, lieutenant général, meurt fort vieux ; son esprit borné ; les dames l’avaient appelé l’abbé Quatorze, VIII, 119.

GRANDPRÉ (l’abbé de), cousin germain de Vervins, le fait assassiner sur le quai de la Tournelle ; s’enfuit en pays