Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/224

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étranger, est condamné à être roué vif, IV, 349.

GRANDS D’ESPAGNE, origine de leur dignité, III, 225 ; leur droit de bannière et de chaudière, 226 ; le nom de grand anciennement inconnu dans les Espagnes ; celui de rico-hombre passait pour la seule grande distinction ; multiplication des ricos-hombres ; ils jouissaient tous du privilége de parler couverts au roi, 227 ; ils n’en veulent point user à la rigueur devant Philippe Ier ou le Beau, et ce prince en profite pour diminuer le nombre de ceux qui y prétendaient ; comment il y parvient, 229 ; le nom de ricos-hombres disparaît sous Charles-Quint et celui de grand y est substitué par ce prince qui le donne à qui il veut, 231 ; il fait de nouveaux grands en Espagne et dans les autres pays de sa domination, rang, honneurs et distinctions qu’il attache à cette dignité, 232 ; comment Philippe II crée une seconde classe de grands, 233 ; Philippe III donne le premier des patentes aux grands qu’il fait, 234 ; pourquoi les grands d’Espagne ne veulent observer entre eux aucun rang d’ancienneté, 234 ; troisième classe, son origine présumée, 235 ; exemples de grands de première classe à vie seulement, 236 ; et de seigneurs couverts en une seule occasion sans être grands ; certificat de couverture favorable à l’autorité du roi et funeste à la dignité de grand, 236 ; le roi peut refuser au fils d’un grand le droit de couverture et par conséquent la dignité de grand ; exemple du fils du duc de Medina-Sidonia, grand écuyer, 237 ; comment la grandesse peut être amovible par la volonté du roi, 239 ; comment elle est devenue révocable par l’exemple du célèbre Vasconcellos, 240 ; tribut imposé à la grandesse ; annate et médiannate, 241 ; le défaut de payer ce droit suspend le rang ; autre droit à chaque mutation de grand ; le nom et la dignité de grand inconnus avant Charles-Quint, 242 ; indifférence pour les grands des titres de duc, marquis et comte ; quelle en est la cause, 245 ; le titre de prince encore plus indifférent, 246 ; succession à la grandesse ; majorasques, 247 ; confusion de noms et d’armes en Espagne ; quelle en est la cause, 248 ; les bâtards deviennent grands et héritent comme les enfants légitimes, 250 ; ils sont admis dans l’ordre de Malte, 251 ; résumé sur la grandesse, 252 et suiv. ; les Maures et les Juifs convertis et tenus au baptême par des grands reçoivent leur nom et leurs armes, et avec le temps peuvent leur être substitués lorsque leur maison vient à s’éteindre, 255 ; les grands n’ont aucune marque de dignité sur leurs carrosses ni à leurs armes, 256 ; leur dais, 256 ; ils n’ont point ce qu’on appelle en France les honneurs du Louvre ; ils en ont cependant une image, 257 ; distinctions pour quelques personnes au-dessus des grands, 258 ; les grands ne se démettent point de leur dignité comme les ducs en France ; quelques grands étrangers reconnus successeurs de la grandesse ; exemples, 259 ; cérémonie de la couverture des grands, principe du rang et des honneurs dont ils jouissent ; description de cette cérémonie, 261 ; plan de la couverture d’un grand d’Espagne chez le roi, 268 ; la même cérémonie chez la reine, 269 et suiv. ; plan de la couverture d’un grand d’Espagne chez la reine, 272 ; autres distinctions des grands ; traits et attelages ; les femmes des grands assises chez la reine sur un carreau de velours ; leurs belles-filles aînées sur un de damas ou de satin, 276 ; séance à la comédie et au bal, 277 ; les grands, leurs fils aînés et leurs femmes toujours invi tés aux fêtes publiques où le roi assiste, 279 ; assiette et séance des grands lors que le roi tient chapelle, 280 ; procession de la Chandeleur, 284 ; cérémonie du jour des Cendres, 285 ; Banquillo du capitaine des gardes, qui doit toujours être un grand, 286 ; leurs places distinguées aux fêtes qui se donnent à la place Mayor, 287 ; cérémonies où ils sont seuls invités ; processions où ils ont l’ombrello, 288 ; ils précèdent les députés aux séances des cortès ; le roi traite un grand de cousin et son fils aîné de parent ; distinctions pour les grands dans toutes les villes et lieux où le roi n’est pas, 289 ; ils jouissent partout des honneurs civils et militaires ; le rang de prince étranger inconnu parmi eux, 290 ; les princes étrangers ne jouissent en Espagne d’aucune distinction au-dessus d’eux ; du moins il y en a très-peu d’exemples et ces exemples sont assez médiocres, 291 ; ils sont traités d’égaux chez les électeurs et les princes régents d’Allemagne, même chez les ducs de Savoie, 292 ; nullité des grands dans toutes les affaires civiles et politiques, 295, leur dignité consiste donc uniquement en priviléges purement honorifiques ; ils