Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/267

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à permettre au pape d’acheter des armes, de lever des troupes dans le comtat et de prendre des officiers de ses troupes, 370 ; témoigne qu’il ne veut rien épargner pour la défense de Lille ; dépêche un courrier au duc de Vendôme avec ordre positif de marcher au secours ; sur les représentations du duc, il en dépêche un second avec le même ordre, 380 ; se fâche de la désobéissance du duc et lui dépêche un troisième courrier et un autre ordre particulier au duc de Bourgogne de marcher avec l’armée, malgré M. de Vendôme, 381 ; son inquiétude et celle de toute la cour sur les nouvelles de l’armée de Flandre ; il ordonne des prières publiques, 385 ; flatterie des courtisans, 385 ; il arrive enfin un courrier de Mons-en-Puelle qui apporte des détails sur la position de l’armée, 389 ; colère du roi sur une consultation qu’on lui envoie faire, pour savoir s’il faut combattre ou non ; il dépêche aussitôt des ordres plus pressants que jamais, 392 ; Chamillart part le lendemain pour l’armée de Flandre ; la cabale de Vendôme triomphe avec audace de ce voyage, 395 ; le roi sent profondément l’impuissance où il tombe de jour en jour de résister à ses ennemis : preuves qu’il en donne, 399 ; comment il se laisse circonvenir par la cabale ; il s’étonne plusieurs fois en public et avec aigreur de ce qu’on ne donne point de bataille en Flandre et n’adresse jamais la parole qu’à M. de Vaudemont sur ce qui se passe dans ce pays, 405 ; il réprimande publiquement le prince de Conti d’avoir parlé et raisonné sur les affaires de Flandre, 406 ; ordonne que Monseigneur et la cour prendront le deuil pour huit jours à l’occasion de la mort du troisième fils de M. du Maine, 408 ; donne permission au cardinal de La Trémoille de porter le collier de l’ordre, 422, 423 ; par qui il apprend le passage de l’Escaut par les ennemis ; il interroge Chamillart sur ce passage, VII, 8, envoie au maréchal de Boufflers un ordre signé de sa main de rendre la citadelle de Lille, 10 ; comment il accueille le duc de Bourgogne et le duc de Berry ; détails sur cette réception, 13 et suiv, ; Accueil honorable que fait le roi au maréchal de Boufflers, 22 ; il le fait duc ; autres grâces qu’il lui accorde, 23 ; tout le monde applaudit à ces faveurs, 25 ; il donne 6000 liv. d’augmentation de pension au chevalier de Luxembourg, 25 ; approuve le projet conçu par Chamillart pour la reprise de Lille ; lui promet le secret, 28 ; le confie ensuite à Mme de Maintenon, 28 ; y renonce et envoie ordre à Boufflers de tout cesser et de renvoyer tous les officiers qu’on avait fait retourner en Flandre, 38 ; éloge que fait le roi du P. La Chaise, 48 ; il charge les ducs de Beauvilliers et de Chevreuse de lui chercher un confesseur parmi les jésuites, 50 ; paroles qu’il adresse au P. Tellier son nouveau confesseur, lorsqu’il lui est présenté pour la première fois, 54 ; il prend le deuil pour quinze jours à la mort du prince de Conti ; sentiment qu’il éprouve en cette circonstance, 91 et suiv. ; il donne à Mme de Maintenon sa parole qu’il fera entrer le duc d’Harcourt au conseil, 103 ; comment cette entrée devait s’exécuter, 104 ; pourquoi le roi change d’avis, 109 ; il prend le deuil pour 15 jours d’un fils de l’électeur de Bavière, 109 ; s’irrite de la résolution prise par le parlement concernant la disette des blés ; lui défend de s’en mêler, 124 ; fait la même défense au parlement de Bourgogne qui a pris une délibération à peu près semblable, 124 ; il ordonne la refonte de la monnaie et la rehausse de plus d’un tiers que sa valeur intrinsèque, 129 ; son indisposition le jour de Pâques, 136 ; visite à Versailles, et non à Paris, Mme la Princesse et M. le Duc à l’occasion de la mort de M. le Prince, 157 ; dans une longue conversation qu’il a avec M. de Puységur, il apprend enfin à connaître le duc de Vendôme et se repent de la confiance qu’il a eue en lui, 180 ; il lui fait dire de s’abstenir de paraître à Marly, 184 ; tient pour la première fois un conseil de guerre dans sa cour, 217 ; noms de ceux qui y assistent ; les maréchaux de Boufflers, de Villars et d’Harcourt tombent tous trois sur Chamillart ; Boufflers prouve au roi, contre l’assertion de Desmarets, que les gardes du corps ne sont pas payés depuis longtemps, 217 ; Chamillart tombe à son tour sur Desmarets ; le roi réprimande Desmarets et congédie brusquement le conseil, 218 ; ses inquiétudes au sujet des placards affichés contre lui dans Paris et des insultes faites à ses statues ; billet anonyme atroce, 219 ; il déclare qu’aucun des princes destinés aux armées ne sortira de la cour, 221 ; sa lettre aux gouverneurs des provinces pour ranimer le zèle de tous les ordres du royaume ; heureux effet qu’elle produit,