Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/268

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222 ; le roi parle au conseil des finances de l’offre qu’on lui fait de la vaisselle d’argent et paraît pencher à la recevoir de tout le monde ; débats à ce sujet, 223 ; le roi persiste à la recevoir de ceux qui l’offriront volontairement, et indique deux Voies, son orfèvre Launay et la Monnaie, 225 ; ce que produit ce don volontaire, 225 ; le roi agite de se mettre à la faïence ; envoie sa vaisselle d’or à la Monnaie ; s’explique avec aigreur contre ceux qui ont fait des démonstrations frauduleuses ; avoue ensuite qu’il se repent d’avoir consenti à cette offre, 226 ; adoucit la rigueur de l’exil du cardinal de Bouillon ; ses paroles à Torcy à ce sujet, 227 ; accoutumé d’entendre dire du mal de son ministre Chamillart par Mme de Maintenon et par beaucoup d’autres, il sent sa raison ébranlée, mais son cœur tient encore ferme pour lui, 236 ; dans une dernière audience qu’il lui donne, il montre beaucoup d’embarras ; 243 ; charge le duc de Beauvilliers de dire à Chamillart qu’il est obligé pour le bien de ses affaires de lui demander la démission de sa charge et celle de la survivance qu’en a son fils ; avantages qu’il lui fait, 245 ; sa dissimulation devant Chamillart dans le cabinet du conseil, après qu’il a donné cet ordre, 246 ; accueil touchant qu’il fait à Cani, fils de Chamillart, 261 ; dans un conseil tenu à Marly, il se décide à rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; bruit que cause cette résolution, 284 ; le roi étonné et poussé par Mme de Maintenon suspend ses ordres ; tient un nouveau conseil et se décide à laisser 66 bataillons au roi d’Espagne et à faire revenir le reste, 286 ; il écoute le duc d’Orléans sur le prétendu projet qu’on lui prête d’avoir voulu détrôner le roi d’Espagne, 318 ; comment il est obsédé de tous côtés dans cette affaire, 319 ; il ordonne enfin au chancelier d’examiner les formes requises pour procéder à un jugement contre le prince ; 319 ; le roi décide ensuite qu’il n’y aura point de procès, et trouve fort étrange qu’on ait fait tant de bruit dans une affaire où il a vu clair, 321 ; il s’éloigne de plus en plus de M. le duc d’Orléans et le fait paraître en public, 322 ; il entend de ses fenêtres le peuple de Versailles qui crie du pain ! et qui se plaint en termes peu mesurés du gouvernement et de sa personne, 349 ; mesure qu’il prend, d’après l’avis du maréchal de Boufflers pour rétablir l’ordre, 352 ; refuse la Toison d’or offerte pour le maréchal Besons, 354 ; envoie au maréchal de Villars, blessé à la bataille de Malplaquet, son premier chirurgien Maréchal, 390 ; lui prête à Versailles le bel appartement du prince de Conti, 395 ; va le voir, 437 ; accorde une audience au duc de Saint-Simon, VIII, 66 ; témoigne à M. le duc d’Orléans toute sa joie de sa rupture avec Mme d’Argenton, 71 ; refuse au maréchal de Besons son agrément pour la place de gouverneur du duc de Chartres, 83 ; défend aux deux parties plaidantes pour la succession de M. le Prince tout accompagnement au palais, 87 ; le roi ne donne point d’étrennes à sa famille et fait distribuer pour les besoins des frontières de Flandre les 40 000 pistoles qu’il prenait pour les siennes, 95 ; défend au duc d’Harcourt de se faire recevoir pair avant le maréchal de Villars, 100 ; basse complaisance du roi pour les Hollandais, 106 ; il nomme pour protecteur de la couronne de France le cardinal Ottoboni, 107, 108 ; imprudence de ce choix ; il lui offre de grosses abbayes pour le décider à accepter, malgré le refus des Vénitiens ; renvoie l’ambassadeur de Venise, 108 ; il donne à M. le duc d’Enghien le gouvernement, la charge et la pension de feu M. le Duc son père, et déclare qu’il s’appellera comme lui M. le Duc, 121 ; juge du rang entre les princesses du sang mariées et non mariées ; décide en faveur des premières, 131 ; rend d’autres décisions sur les princes du sang, 132 ; déclare son jugement aux parties, 134 ; accorde un brevet de rang de princesse du sang fille à la duchesse du Maine ; 135 ; déclare après un souper que les enfants de M. du Maine auront le même rang et les mêmes honneurs dont jouit leur père ; scène singulière dans cette occasion, 146 et suiv. ; il dit à ceux qui sont présents qu’il sera bien aise que chacun lui marque sa satisfaction en la témoignant au duc du Maine, 148 ; com ment cette déclaration est reçue dans le public, 149, le roi est près de rétracter ce qu’il vient de faire ; pourquoi, 152 ; il consent au mariage de M. de Vendôme avec Mlle d’Enghien ; mais veut qu’il se fasse à Sceaux sans fête et sans bruit, 160 ; fait défendre à M. l’évêque de Metz de prendre les marques et la dignité de duc et pair dont il hérite par la mort de son frère le duc de Coislin, jusqu’à ce que Sa Majesté se soit fait rendre compte