Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/269

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de cette affaire ; pourquoi le roi lui fait faire cette défense, 165 ; au bout d’un an il lève cette défense sans en donner d’autre raison que d’avoir voulu mortifier l’évêque de Metz, 168 ; le reçoit honnêtement, 168 ; il déclare qu’il ne nourrira plus les dames à Marly ; pourquoi, 234 ; l’épargne qu’il veut faire devient nulle, 235 ; il dit à M. le duc d’Orléans qu’il est résolu de faire le mariage de Mademoiselle avec M. le duc de Berry, 271 ; l’assure de nouveau qu’il agira incessamment à cet égard, 280 ; parle en effet à Monseigneur et obtient son consentement pour le mariage, 280 ; en informe le duc d’Orléans et lui permet de porter cette bonne nouvelle à Madame et à Mme la duchesse d’Orléans, 281 ; prend en particulier le duc de Berry et lui demande s’il serait bien aise de se marier ; réponse du prince ; 233 ; il mène Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne chez Madame pour faire la demande de Mademoiselle, 284 ; fait lui-même la demande en forme, 284 ; motifs qui le portent à vouloir Mme de Saint-Simon pour dame d’honneur de Mme la duchesse de Berry, 310 et suiv. ; après avoir consulté le P. Tellier sur le prétendu jansénisme du comfesseur de cette dame, il s’affermit davantage dans sa résolution, 315 ; il ne veut point de Mme de Cheverny pour dame d’atours ; pourquoi, 320 ; se détermine pour Mme de La Vieuville ; déclare Mme de Saint-Simon dame d’honneur, 320 ; fait un présent de pierreries fort médiocre à Mme la duchesse de Berry ; donne 500 pistoles au duc son mari pour aller à Marly, 336 ; comment il reçoit la nouvelle de la mort de Mme de La Vallière, 353 ; remet au procureur général d’Aguesseau la lettre du cardinal de Bouillon, et lui ordonne de la porter au parlement et d’y former sa demande contre le cardinal comme coupable de félonie ; met sous sa main tout le temporel du cardinal, 384 : reçoit bien ses neveux et les plaint d’avoir un oncle extravagant ; écrit an cardinal de La Trémoille à Rome et lui envoie copie de la lettre du cardinal de Bouillon pour qu’il la montre au pape, 384 ; réflexions sur la lettre du roi, 386 ; le roi dans son conseil rend un édit qui met au pilon l’Histoire généalogique de la maison d’Auvergne par Étienne Baluze, 388 ; prive le cardinal de Bouillon de toutes ses collations de bénéfices, et Baluze de sa chaire de professeur au Collége royal, 390 ; fait rapporter de Paris, de Fontainebleau, de Saint-Germain et de Versailles tous les registres des curés où la qualité de prince attribuée au cardinal de Bouillon est rayée et biffée ; fait ôter les armes des Bouillon partout où elles avaient été mises à la chapelle de Saint-Denis où M. de Turenne est enterré, 391 ; articles proposés au roi pour obliger M. le duc de Bouillon à se reconnaître sujet de Sa Majesté, 396 ; le roi ordonne au premier président et au procureur général de procéder à la reconnaissance de ces articles par M. de Bouillon, 402 ; fatigué des difficultés sans cesse renaissantes du procureur général, il surseoit à l’exécution de ses ordres, 402 ; défend à M. de Bouillon et à tous les parents du prince d’Auvergne de porter le deuil de ce prince ; commande à l’abbé d’Auvergne de se défaire d’un canonicat qu’il a à Liége, 404 ; il s’épouvante à la proposition que Desmarets lui fait d’un projet d’impôt ; sa tristesse sur la situation des affaires ; anecdote curieuse à ce sujet, IX, 6 ; une consultation des plus habiles docteurs de la Sorbonne met sa conscience au large et le tranquillise, 7 ; son discours au conseil de finances avant que Desmarets y propose son projet de l’impôt du dixième, 10 ; comment l’impôt est adopté, 11 ; le roi règle et fixe l’apanage de M. le duc et de Mme la duchesse de Berry ; sa lourde méprise en géographie à cette occasion, 29 ; il laisse à Mme la duchesse de Bourgogne l’entier gouvernement des affaires de sa maison, ce qu’il n’avait accordé ni à la reine ni à Mme la Dauphine, 33 ; pour cacher le désordre et l’extrémité des affaires, il veut qu’il y ait à Versailles des comédies et des appartements, 37 ; accorde à d’Antin la permission d’intenter un procès pour la dignité de duc et pair d’Épernon à laquelle il prétend, 49 ; essaye par quelques discours d’arrêter l’opposition des ducs, 58 ; pourquoi il se déclare ensuite neutre dans cette affaire, 59, 64 ; il va à Meudon auprès de son fils, Monseigneur qui est tombé malade, 104 ; vie qu’il y mène ; quelques personnes sont exclues de Meudon ; quelles ont permission d’y voir le roi, 106 ; état du roi lorsque Fagon lui a annoncé que Monseigneur est à l’extrémité ; il passe près d’une heure dans le cabinet de l’appartement de ce prince, pendant laquelle dure son agonie, 113 et suiv. ; sa douleur ; il est emmené par Mme de Maintenon, par Mme la Duchesse