Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/281

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avec le prince ; conditions qui lui sont imposées, 56 ; comment il obtient la calotte rouge des mains du roi, 58 et suiv. ; obtient, par M. de Saint-Simon, l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, XVIII, 69 ; il meurt dans l’abbaye de Saint-Thierry ; cause de sa mort ; nouveaux détails sur son caractère, 191 et suiv.

MAINE (M. le duc du), fils du roi et de Mme de Montespan, est marié à la seconde fille de M. le Prince ; détails sur ce mariage, I, 34 ; il fait, sentir au roi le besoin qu’il a de titres enregistrés qui constatent son rang, 171 ; persuadé par le premier président Harlay, il demande et obtient du roi une déclaration qui le place immédiatement après les princes du sang et avant tous les pairs ; obtient aussi de Sa Majesté la promesse que le président Harlay aura la charge de chancelier après la mort du titulaire, 173 ; il est reçu au parlement en qualité de comte-pair d’Eu et prend place au dessous des princes du sang et au-dessus des pairs, 174 ; reçoit la visite de l’ambassadeur de Venise comme les princes du sang, 176 ; est nommé grand maître de l’artillerie, 206 ; commande la gauche de l’armée de Flandre, 273 ; malgré les ordres du maréchal de Villeroy et les instances du lieutenant général Montrevel il laisse échapper l’occasion de bat tre le corps d’armée de M. de Vaudemont, 274 ; mot piquant que lui adresse M. d’Elbœuf à cette occasion, 277 ; fait l’acquisition de la belle maison de Sceaux, 442 ; est envoyé à l’armée comme premier lieutenant général, III, 412 ; manque l’occasion de s’y faire valoir, 418 ; est rappelé, 418 ; il cherche à se rapprocher de Monseigneur par le moyen de Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy ; son caractère, VI, 3 et suiv. ; sa manière de vivre ; son ascendant sur Mme de Maintenon, 4 et suiv. ; il a peine à contenir sa joie à la mort de Mme de Montespan, 48 ; il prend l’alarme sur la froideur du roi à l’égard de la ligue d’Italie et sur l’envoi très-possible du prince de Conti en Flandre pour y remplacer M. de Vendôme ; pourquoi, 372 ; n’ose refuser à Mme de Maintenon de lancer devant le roi des traits mordants contre Chamillart, VII, 236 ; refuse de s’associer à la cabale de Meudon contre le duc d’Orléans, 316 ; dans le procès de la succession de M. le Prince, lui et la Duchesse ramassent le plus de gens qu’ils peuvent pour les accompagner au palais, XIII, 87 ; il sollicite du roi par le crédit de Mme de Maintenon, pour ses enfants, le même rang et les mêmes honneurs dont il jouit, 145 ; il en obtient la déclaration, 146 ; effet qu’elle produit dans le public, 149 ; refroidissement marqué qu’elle occasionne entre M. du Maine et M. le comte de Toulouse, 151 ; M. du Maine obtient du roi la survivance de sa charge de colonel des gardes suisses et Grisons pour le prince de Dombes, son fils aîné, âgé de dix ans, et pour le comte d’Eu, àgé de six, celle de grand maître de l’artillerie ; nouveau scandale, murmure, 155 ; M. et Mme du Maine sont logés au château dans le bel appartement de feu l’archevêque de Reims, 155 ; compliments, protestations et avances de M. du Maine à M. de Saint-Simon lorsqu’il va faire une visite de félicitation, 156 ; il obtient le consentement du roi pour le mariage du duc de Vendôme avec Mlle d’Enghien ; lui présente seul le contrat à signer, 160, fait la noce chez lui à Sceaux, 160, motif secret qui le porte à presser auprès du roi et de Mme de Maintenon le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 224 ; ses soins et ses démarches dans le procès de la succession de M. le Prince, IX, 79 ; il envoie porter au roi la nouvelle du gain de sa cause, 80 ; fait une visite à Mme la Princesse ; n’ose aller chez Mme la Duchesse, 81 ; ses enfants ont pendant toute la semaine sainte rang de princes du sang, 99 ; ils obtiennent d’être visités en fils de France sur la mort de Monseigneur, 174 et suiv. ; sentiments de M. du Maine en cette occasion ; il ne peut cacher sa joie d’être délivré de Monseigneur, 269 ; il recherche et cultive avec adresse la duchesse de Berry ; tombe malade à Marly ; est visité journellement par le roi ; dès qu’il peut marcher, il va voir à Sceaux Mme du Maine, 269 ; raisons qui le portent à entretenir le mécontente ment du roi contre M. le duc d’Orléans, X, 40 et suiv ; la mort de Mme la Dauphine et de M. le Dauphin relève ses espérances, 142 ; il fait croire à Mme de Maintenon que M. le duc d’Orléans est l’auteur de cette double mort ; ses motifs pour répandre ce bruit, 143 et suiv. ; comment il sert M. de Saint-Simon dans ses justes prétentions comme gouverneur de Blaye contre le maréchal de Montrevel, commandant en Guyenne, 439 et suiv, ; il se rend avec Mme du Maine chez le duc de Rohan à la place