Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/307

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ractère extraordinaire ; en haine de ses héritiers, elle déterre un vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, l’appelle auprès d’elle, le fait nommer prince de Neuchâtel et le propose pour mari de la fille de M. de Luxembourg, I, 228, 229 ; perd son procès contre M. le prince de Conti, II, 227, 228 ; refuse toutes les propositions qu’il lui fait faire ; obtient du roi qu’elle aille à Neuchâtel plaider son droit, 250 ; comment elle y vit et y est traitée, 279 ; est rappelée par le roi ; sa suite nombreuse pendant le voyage ; comment elle est reçue par le roi, 280 ; est exilée en sa maison de Coulomniers, en Brie ; pourquoi, 364 ; sa conduite ferme et toujours active contre M. le prince de Conti ; elle est rappelée de son exil et reçue par le roi, IV, 236 ; sa mort ; détails historiques et généalogiques sur la maison des Nemours, VI, 56 et suiv. ; portrait physique et moral de Mme de Nemours, 59 ; sa haine contre la branche de Condé et contre les Gondy et les Matignon, ses héritiers naturels, 60 ; avant de mourir elle leur envoie demander pardon, 62.

NESLE (le marquis de), épouse la fille unique du duc de Mazarin, VII, 110 ; marie sa sœur à un arrière-cadet de Nassau-Siegen, fort pauvre, IX, 75 ; vend sa compagnie écossaise de la gendarmerie au comte de Mailly ; le roi, mécontent de sa retraite, le taxe à 150 000 livres, XI, 97 ; est envoyé à Calais par le régent pour recevoir le czar qui vient en France, XIV, 425.

NESMOND, archevêque d’Alby, prononce au nom de l’assemblée du clergé un discours éloquent, adroit et hardi, dont le roi paraît fort touché, IX, 315 ; passe à l’archevêché de Toulouse, XVII, 292.

NESMOND, évêque de Bayeux, donne tous les ans 10 000 écus au roi et à la reine d’Angleterre, ce qui n’est su qu’après sa mort, V, 347 ; il meurt à 86 ans ; sa piété ; traits de sa simplicité, XII, 66 ; ses vertus pastorales ; ses aumônes, 67 ; anecdote sur son zèle pour les bonnes mœurs, 67.

NEUCHATEL (les bourgeois de), adjugent provisionnellement leur état à l’électeur de Brandebourg, nonobstant les droits des autres prétendants, VI, 65, 66.

NEUILLANT (Mme de), recueille chez elle Mme de Maintenon, quand elle revient jeune et pauvre fille d’Amérique ; la charge de donner le foin et l’avoine à ses chevaux ; la mène à Paris et la marie à Scarron ; ses enfants, II, 369.

NEVERS (le duc de), arrière-petit-fils de Mme Mancini, sœur de Mazarin, marie une de ses filles au duc d’Estrées, et meurt huit jours après ce mariage, V, 389 ; son caractère ; sa richesse ; il est capitaine de mousquetaires et fort aimé du roi ; quitte les charges et la cour pour le repos et les plaisirs, 390 ; son mariage avec Mlle de Thianges ; il néglige de faire enregistrer son brevet de duc ; ses voyages à Rome ; ses enfants, 390, 391.

NEVERS Mancini (le duc de), grand d’Espagne ; comment il le devint et fut fait duc et pair, XVIII, 396 et suiv.

NEVERS (la duchesse de), meurt à 60 ans ; sa beauté ; son amabilité ; anecdote concernant M. le Prince qui croyant se moquer de M. de Nevers, est moqué par lui, XI, 453.

NICOLAI, premier président de la chambre des comptes, obtient pour son fils la survivance de sa charge, XIV, 286.

NICOLE (l’abbé), connu par sa vie, ses talents et ses ouvrages, meurt en 1695, I, 294.

NINON DE L’ENCLOS, fameuse courtisane ; sa réponse à l’exempt qui lui apporte une lettre de cachet ; sa conduite envers ses amants et ses adorateurs, V, 61 et suiv. ; son billet à La Châtre ; respect et décence observés dans sa société, 62 ; considération dont elle jouit ; ses bonnes qualités ; son intimité avec Mme de Maintenon ; ses réparties admirables, 63 ; elle meurt à plus de 80 ans toujours saine, visitée et considérée, 64.

NOAILLES (le duc de), est fait maréchal de France, I, 39 ; prend Roses, 105 ; passe le Ter, défait le vice-roi de Catalogne, 195 ; prend Palamos et sa citadelle ; force Girone à capituler ; est nommé vice-roi de Catalogne, 196 ; emporte le château de Castelfollit et Ostalrie, 197 ; envoie directement au roi M. de Genlis pour lui faire sentir la nécessité d’assiéger Barcelone, 226 ; comment il est trompé par Genlis qui se laisse gagner par le ministre Barbezieux, 226 ; moyen qu’il imagine pour rentrer dans les bonnes grâces du roi, 259 ; ce moyen réussit, 260 ; il revient à la cour où il est en pleine faveur, 261 ; son dépit contre son frère l’archevêque de Paris ; à quelle occasion, II, 127 ; est nommé par le roi pour remplacer en cas de maladie ou d’absence le duc de Beauvilliers, chargé de conduire le duc d’Anjou et ses