Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/308

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frères aux frontières d’Espagne, III, 36 ; quitte le duc d’Anjou à Saint-Jean de Luz, 72 ; accompagne les princes ses frères dans leur voyage au midi de la France, 73 ; détails sur ce voyage, 135 ; M. de Noailles fait perdre une prétention à M. de Duras, 422 ; obtient le consentement de Mme de Maintenon pour céder son duché à son fils le comte d’Ayen, IV, 242 ; tombe malade ; pressé par sa famille il envoie au roi sa démission de sa charge de capitaine des gardes qu’il demande pour son fils, V, 343 ; sa mort ; sa grosseur prodigieuse ; son esprit plus que médiocre ; son caractère ; sa souplesse ; son faste en Languedoc ; sa dévotion extrême quand le roi devint dévot : ses parties secrètes avec Rouillé Ducoudray, grand débauché, VI, 423 ; aventure qui lui arrive avec une fille de la musique du roi ; sa complaisance pour les basses maitresses de Monseigneur, 424 ; Dar quoi il plut au roi et à Mme de Maintenon ; sa femme ; caractère et qualités de cette dame, 425 ; le maréchal ne peut se consoler d’avoir donné sa charge à son fils ; détails sur sa mort, 425.

NOAILLES (la duchesse de), mère de l’archevêque de Paris, meurt en 1697 ; son caractère ; sa vertu aimable, sa piété ; elle se retire du monde et fait de son fils son directeur, I, 438 : ses deux sœurs Mmes de Ligny et de Tambonneau, 439.

NOAILLES (le marquis de), frère du maréchal, porte au roi la nouvelle de l’heureux passage du Ter ; est fait brigadier et reçoit 8000 livres de gratification, I, 196 ; meurt de la petite vérole, 340.

NOAILLES (le bailli de), frère du duc et du cardinal de Noailles, succède au bailli d’Hautefeuille à l’ambassade de la religion en France, IV, 139 ; meurt chez le cardinal à l’archevêché ; son caractère, X, 187.

NOAILLES (le comte de), fils du duc de Noailles, épouse Mlle d’Aubigné, nièce de Mme de Maintenon, II, 113 ; détails sur ce mariage, 114 et suiv. ; passe avec Philippe V en Espagne, ayant une suite nombreuse et une musique complète ; scandalise les Espagnols par ses manières libres avec les seigneurs de ce pays et par sa familiarité avec le roi, lII, 72 ; reçoit l’ordre de la Toison, 402 ; porte au roi les drapeaux et les étendards pris à la bataille de Friedlingen à laquelle il n’a point assisté, IV, 26 ; par la mort de son beau-père d’Aubigné, il devient gouverneur de Berry ; tombe en langueur, 126 ; est souvent visité par Mme de Maintenon et par la duchesse de Bourgogne ; fait demander à l’archevêque de Reims son logement à emprunter, 126 ; obtient le duché de son père et prend le nom de duc de Noailles, 242 ; demande à aller commander dans son gouvernement de Roussillon, V, 75 ; s’empare de Figuères ; nettoie le Lampourdan ; se rend maître du pays depuis Girone jusqu’à la mer, 142 ; tombe malade de la petite vérole qui est très-heureuse et le guérit de tous ses maux, 166 ; obtient des miquelets qu’ils n’inquiéteront point la retraite de l’armée du roi d’Espagne, 186 ; dissuade le roi d’entrer en France et lui conseille de pénétrer jusqu’à Madrid, 187 ; est nommé lieutenant général et commandant en chef en Roussillon, t88, accompagne le roi d’Espagne jusqu’à Pampelune ; revient en Roussillon, 189 ; est nommé capitaine des gardes à la place de son père, 343 : commande en chef en Roussillon avec trois maréchaux de camp sous lui, 349, 350 ; fait approuver par Mme de Maintenon le projet sur l’Écosse proposé par l’Anglais Hough, VI, 187 ; revient de Roussillon aussitôt après la mort de son père, 426 ; bat deux fois les ennemis qu’il surprend dans ses quartiers, VI, 355 ; sa politique avec M. le duc d’Orléans ; il fait difficulte de se rapprocher de ce prince, VIII, 76 et suiv. ; de Perpignan il court à Cette avec des troupes et chasse avec Roquelaure les ennemis qui y sont débarqués et se sont emparés d’Agde, 418 ; se rend à Bayonne, par ordre du roi, pour y conférer avec M. de Vendôme, 424 ; va joindre avec lui le roi d’Espagne à Valladolid, 430 ; revient à la cour rendre compte au roi de l’état des affaires d’Espagne ; retourne à Perpignan commander l’armée, 430 ; il reste neutre dans l’affaire de d’Antin, IX, 61, prend Girone, 70 ; est fait grand d’Espagne ; se rend à Saragosse auprès du roi, 70 ; est destiné à commander en Aragon sous les ordres de M de Vendôme, 309 ; sa liaison avec le marquis d’Aguilar ; ils imaginent tous deux de donner une maîtresse au roi d’Espagne, dans quel but, X, 28 ; comment ils s’y prennent, 29 ; la piété du roi est effarouchée ; il les écarte doucement ; parle de leur projet à la reine et à Mme des Ursins, 30 ; le duc de Noailles reçoit ordre de revenir sur-le-champ en France, 31 ; est froidement accueilli à la cour ; embarras de sa situation, 32 ; il a