Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/321

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qui s’assemblaient en Bretagne, 41 ; sa faiblesse à l’égard de Montaran, trésorier de Bretagne, 42 ; il envoie à chacun des chefs des conseils d’administration une lettre du roi pour les remercier ; nomme l’abbé Dubois secrétaire d’État des affaires étrangères et Le Blanc secrétaire d’État de la guerre, 46 ; son étrange faiblesse à l’égard de Mme du Maine ; comment il récompense les membres des conseils sup primés, 201 ; il accorde la liberté de revenir aux deux conseillers du parlement exilés, mais la refuse au président Blamont, 56 ; accorde diverses grâces pécuniaires, 60 ; sa conversation avec M. de Saint-Simon dans sa petite loge de l’Opéra sur les subsides secrets à donner à l’Angleterre contre l’Espagne, 63 et suiv. ; autre conversation avec le même au Palais-Royal sur la rupture prochaine avec l’Espagne, 67 ; obsédé par l’abbé Dubois, il refuse pendant huit jours de voir M. de Saint-Simon ; le mande enfin quand la rupture est déclarée, 71 ; sa conduite et sa réserve dans l’affaire de la conspiration de Cellamare, 78 ; il annonce au conseil de régence la découverte de cette conspiration et les mesures qu’il a prises contre l’ambassadeur, 83 ; son discours à ce sujet, 83 ; son entretien avec M. le Duc et M. de Saint-Simon sur M. et Mme du Maine, principaux complices de Cellamare ; résolution prise de les arrêter séparément ; choix du lieu de leur détention, 91 ; M. le duc d’Orléans fait adopter au conseil de régence le manifeste contre l’Espagne, 120 ; méprise une prétendue lettre du roi d’Espagne et une fausse déclaration du roi catholique fabriquées à Paris et très-offensantes pour sa personne, 121 ; il exige que M. de Saint-Simon lui apporte les Philippiques de Lagrange, 141 ; impression profonde que lui en cause la lecture, 141, 142 ; il donne à l’abbé Dubois l’abbaye de Bourgueil, 10000 livres de pension au vicomte de Beaume et 20000 au duc de Tresmes, 148 ; sa conversation avec M. de Saint-Simon qui lui fait en vain de vives représentations sur la politique de l’abbé Dubois et sur sa faiblesse inconcevable pour M. du Maine, 159 et suiv. ; sa conduite dans la maladie de Mme la duchesse de Berry à qui le curé de Saint-Sulpice refuse de donner les sacrements, si Rion et Mme de Mouchy ne sont renvoyés du Luxembourg, 178 et suiv. ; le régent fait ériger des officiers de l’ordre de Saint-Louis presque à l’instar de celui de Saint-Esprit, avec des appointements et des marques, moyennant finances, 190 ; règlements à ce sujet, 191 ; il fait diminuer les espèces, élargir le quai du vieux Louvre et accommoder la place du Palais-Royal avec une fontaine et un réservoir, 194 ; est embarrassé pendant quelques jours du succès de l’expédition au port du Passage, 196 ; pour différer la déclaration du mariage de Mme la duchesse de Berry avec Rion, il donne ordre à celui-ci de partir sur-le-champ pour l’armée ; scènes avec sa fille à ce sujet, 205 ; refuse Chilly que d’Effiat lui a donné par son testament et le rend à sa famille ; son indifférence sur sa mort, 207 ; il accorde plusieurs pensions militaires, 211 ; et la noblesse aux officiers de la cour des nmonnaies ; donne 10000 écus au chevalier de Bouillon, 217 ; l’état de la duchesse de Berry lui fait rapprocher ses visites qu’il avait éloignées, 222 ; sa colère contre Mme de Mouchy qui a reçu le baguier de la princesse ; il se fait rendre ce baguier, 227 ; il charge M. de Saint-Simon de tout ce qui doit se faire auprès de la duchesse de Berry, après sa mort, 229 ; sa douleur pendant l’agonie de cette princesse et à sa mort, 230 et suiv. ; il conserve à Mme de Saint-Simon ses appointements, 233 ; ainsi aux autres dames de la duchesse, 233 ; rend à Dumont le gouvernement de Meudon, 234 ; conserve leurs logements au Luxembourg aux officiers de la duchesse, 236 ; donne la Muette au roi, 243 ; accorde à Lautrec un brevet de 150 000 livres de retenue sur sa lieutenance générale de Guyenne ; fait payer toutes les pensions, arriéré et courant, 243 ; fait une grande augmentation de troupes ; achète de La Feuillade le gouvernement du Dauphiné pour M. le duc de Chartres, 244 ; cet arrangement lui coûte près d’un million, 244 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur le projet de rembourser toutes les charges de juscice avec le papier de Law, 253 ; comment il y renonce, 254 et suiv, ; il conclut et déclare le mariage de Mlle de Valois avec le fils aîné du duc de Modène, 264 ; se fait appeler mon oncle par le roi, 285 ; paye avec les billets de Law 4 millions à l’électeur de Bavière et 3 millions au roi de Suède ; fait donner 80000 livres à Meuse ; 800000 livres à Mme de Châteauthiers, 289 ; fait une large distribution des actions du Mississipi à tous les officiers généraux et particuliers employés à la guerre contre l’Espagne ; diminue les espèces ; en ordonne une re-