Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/322

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fonte générale, 290 ; ses profusions, 303 et suiv. ; sa colère en apprenant que Mailly est nommé cardinal ; il lui envoie défendre de porter la calotte rouge, 331 et suiv. ; il consent ensuite à ce qu’il la reçoive des mains du roi ; intrigue de cette affaire, 344 et suiv. ; sa joie de la chute d’Albéroni à laquelle il a contribué ; il envoie le chevalier de Marcien aux derniers confins de la frontière pour y attendre Albéroni et l’accompagner jusqu’au moment de son embarquement en Provence pour l’Italie, 355 ; pourquoi le régent se fait aimer du roi, 360 et suiv. ; dans sa résolution de chasser le maréchal de Villeroy, il offre à M. de Saint Simon la place de gouverneur du roi, 365 ; entretien à ce sujet, 365 et suiv. ; il accorde une foule de grâces pécuniaires, 384 ; donne audience au premier président de Mesmes, après la détention de M. et de Mme du Maine ; reçoit froidement ses protestations d’attachement et de fidélité et lui montre ensuite une lettre signée de lui et qui confond M. de Mes mes, 405 et suiv. ; veut lui faire faire son procès, 407 ; comment et par qui il en est détourné, 407 ; pressé par M. de Saint-Simon de ne point aller au sacre de l’abbé Dubois, il lui donne sa parole qn’il n’ira pas, 426 et suiv. ; Mme de Parabère lui fait promettre qu’il ira ; dialogue curieux entre eux, 429 ; le régent se rend au sacre, 430 ; dépenses qu’il fait pour cette cérémonie, 432, 433 ; il donne au nouvel archevêque un diamant de grand prix pour lui servir d’anneau, 533 ; refuse aux parents du comte de Horn, qui a tué un agioteur dans la rue Quincampoix de lui faire grâce de la vie, 445 ; promet à M. de Saint-Simon qu’il lui évitera le supplice d6 la roue, 447 ; pressé par Law et l’abbé Dubois, il le laisse périr sur la roue, 448 ; nouvelles pensions prodiguées par le régent, 458 ; il réduit à deux pour cent toutes les rentes ; sa réponse courte et sèche aux remontrances du parlement, 460 et suiv. ; donne à la nouvelle duchesse d’Albret une pension de 10 000 livres ; la survivance du gouvernement de Franche-Comté au duc de Tallard, et celle de sous-gouverneur du roi au fils aîné de Saumery, XVIII, 3 ; il refuse de voir Law amené par le duc de La Force, après l’arrêt du conseil d’État rendu contre les actions du Mississipi et les billets de banque ; le voit le lendemain amené par Sassenage, 7 ; travaille souvent avec lui et le mène dans sa petite loge de l’Opéra, 8 ; il révoque l’arrêt du conseil d’État et l’envoie dire au parlement, 9 ; veut donner les sceaux à M. de Saint-Simon, 10 ; les rend à M. d’Aguesseau, 18 ; à la suite d’une conférence sur les finances, il rend un édit portant création de rentes sur l’hôtel de ville à deux et demi pour cent, lequel est enregistré au parlement, 22 ; contre la promesse qu’il vient de faire à M. de Saint-Simon, il ôte la place de prévôt des marchands à M. de Trudaine, 26 ; rend un arrêt du conseil portant défense d’avoir des pierreries, d’en garder chez soi ni d’en vendre qu’aux étrangers ; cet arrêt devient inutile, quoiqu’il paraisse donner l’exemple, 31 ; présente et fait passer au conseil de régence un projet d’édit qui accorde le monopole du commerce à la compagnie des Indes, 33 ; foule à la banque ; tumulte au Palais Royal ; mesures prises par le régent pour assurer la tranquillité de Paris, 34 ; petit conseil tenu au Palais-Royal ; la translation du parlement y est résolue, 40 ; étranges libéralités du régent, 44 ; le parlement refusant d’enregistrer la constitution Unigenitus, il va en grande pompe au grand conseil où elle est enregistrée avec quelque peine ; le public se moque de cet enregistrement, 49 et suiv. ; il négocie avec le premier président auquel il donne encore beaucoup d’argent pour le rappel du parlement ; obtient de cette compagnie l’enregistrement de la bulle Unigenitus, 76 ; conseil de régence tenu après le départ de Law, dans lequel le régent avoue qu’il a laissé répandre dans le public pour 600 millions de billets de banque contre les défenses si expresses de les multiplier davantage ; détails curieux sur cette séance ; débats entre M. le Duc et le régent ; opinions émises ; réflexion, 87 et suiv. ; le régent veut de nouveau ôter au maréchal de Villeroy la place de gouverneur du roi ; pourquoi, 101 ; vive impression que produit sur lui le discours de M. de Saint Simon contre l’abbé Dubois, 114 ; il veut chasser cet abbé, 326 ; singuliers reproches qu’il fait à M. de Saint-Simon, 116 ; il lui avoue que c’est l’abbé Dubois qui les lui a suggérés, 125 ; défend à ce dernier de lui jamais parler contre M. de Saint-Simon, 125 ; il donne ordre à Torcy d’écrire à Rome pour le chapeau de l’abbé Dubois, après lui avoir dit plusieurs fois en colère, et la veille même, qu’il ferait mettre cet abbé dans un cul