Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/323

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de basse fosse, s’il pensait au chapeau, 127 ; sa faiblesse honteuse dans l’affaire du duc de La Force, 131 ; sa joie en apprenant la mort du pape Clément XI ; quelle en est la cause, 142 ; sa conduite sage et réservée pendant la maladie du roi, 183 ; il presse inutilement M. de Fréjus d’accepter l’archevêché de Reims que le roi lui offre, 196 ; mesures prises entre le régent, le cardinal Dubois et M. de Saint-Simon pour déclarer au roi son mariage avec l’infante et le lui faire approuver, 215 ; M. le duc d’Orléans déclare ce mariage au conseil de régence, après que le roi présent l’a approuvé, 219 ; les membres du conseil l’approuvent tous, 219 ; le régent déclare dix jours après au même conseil le mariage du prince des Asturies avec sa fille, 222 ; la déclaration de ces deux mariages jette dans l’abattement la cabale opposée au régent, 225 et suiv. ; étonnement du régent au récit que lui fait le cardinal Dubois de la scène violente du maréchal de Villeroy, XIX, 331 ; il consulte M. de Saint-Simon sur le parti à prendre contre le maréchal, 332 ; le lendemain il consulte de nouveau M. le Duc et M. de Saint-Simon, après avoir exposé les raisons de part et d’autre, 333 ; leur demande leur avis sur la manière dont on se défera du maréchal, 337 ; il est convenu que le maréchal sera arrêté et envoyé à Villeroy, 339, il va annoncer au roi que le maréchal est envoyé à Villeroy, 348 ; son embarras et son inquiétude de la fuite de M. de Fréjus, 349 ; informé qu’il est allé à Bâville, il va annoncer au roi qu’il va dépêcher à Bâville pour faire revenir son précepteur, 350 ; comment le régent reçoit M. de Fréjus à son retour ; il lui explique la nécessité d’avoir éloigné le maréchal, 351 ; ses deux entretiens avec M. de Saint-Simon sur la nomination d’un premier ministre, 362 et suiv. ; détails curieux sur ces deux entretiens, malgré les raisons de M. de Saint-Simon le régent est décidé à déclarer le cardinal Dubois premier ministre, 389 ; fin du conseil de régence ; M. le duc d’Orléans, son fils M. le duc de Chartres, M. le Duc, le cardinal Dubois et Morville composent le conseil d’État, 438 ; M. le duc d’Orléans averti du danger imminent du cardinal Dubois, se rend auprès de lui et parvient à le faire consentir à subir l’opération que la faculté propose, XX, 5 ; soulagement qu’il éprouve à la mort du cardinal ; il est déclaré premier ministre par le roi, 18 ; mauvais état de sa santé, 29 ; sa mort subite ; détails à ce sujet, 69 et suiv. ; les étrangers rendent plus de justice que les Français à ce prince, et le regrettent plus qu’eux, 77 ; impressions diverses que fait sa mort sur le roi, sur la cour, 78 ; dans l’Église, sur le parlement, 79 ; sur le militaire, 80 ; dans Paris et dans les provinces, 80, 81 ; ses obsèques à Saint-Cloud ; son cœur est porté au Val-de Gràce, 82.

ORLÉANS (la duchesse d’), cesse de faire les visites d’usage aux dames non titrées ; sur quels exemples elle s’autorise, IV, 1 et suiv. ; sa douleur à la mort de Mme de Montespan, V, 4 ; sa joie et sa modération en apprenant la rupture de son mari avec Mme d’Argenton, VIII, 73 ; son entretien avec M. de Saint-Simon sur ce sujet ; comment elle lui exprime sa reconnaissance d’en avoir été la première cause, 74 ; mesures qu’ils prennent tous deux pour remettre M. le duc d’Orléans dans le monde, 75 ; elle sollicite M. de Saint-Simon de prendre parti pour M. et Mme du Maine dans l’affaire de la succession de M. le Prince, 87 ; et l’engage à se rapprocher d’eux, 89 ; son orgueil extrême ; elle imagine de ſormer un état entre la couronne et les princes du sang, sous le nom d’arrière-petit-fils de France, 125 ; elle fait appeler au Palais-Royal sa fille aînée Mademoiselle, 126 ; ne veut pas que Mademoiselle signe les contrats de mariage après les femmes des princes du sang ; bruit que fait cette prétention, 127 ; comment le roi prononce dans cette affaire, 131 ; chagrin que ressent la duchesse de la décision du roi sur le rang des princesses du sang mariées ou non mariées ; sa lettre à Mme de Maintenon pour lui demander le mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 137 ; elle se retire à Saint-Cloud ; autre chagrin qu’elle éprouve et dissimule ; elle veut retenir Mademoiselle cachée plus que jamais, 137 ; fait un voyage à Paris ; y tient une cour brillante ; se montre à l’Opéra dans la petite loge faite exprès pour Mme d’Argenton ; elle résiste à la duchesse de Villeroy et à Mme la duchesse de Bourgogne, et demeure ferme à gagner Pâques sans montrer Mademoiselle, 138, sur de nouvelles instances de Mme la duchesse de Bourgogne, elle cède avec douleur ; va présenter Mademoiselle aux personnes royales et l’envoie chez