Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/324

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les princesses du sang, 140 ; obstacles généraux et particuliers qui s’opposent au mariage de Mademoiselle avec le duc de Berry, 214 et suiv. ; le premier de tous est la paresse naturelle de Mme la duchesse d’Orléans et l’incurie de M. le duc, son mari, 219 (pour l’affaire de ce mariage voy. l’art. Saint-Simon ;) comment Mme la duchesse d’Orléans s’était aliéné, par sa faute, Monseigneur, 260 et suiv. ; par sa présence d’esprit elle répare une faute involontaire chez Mme de Maintenon, 272 ; sa conduite à la mort de Monseigneur, IX, 117 ; sa conversation particulière avec ses affidées, 124 ; comment elle est interrompue par un gros Suisse, 125 ; ses efforts auprès de M. de Saint-Simon pour l’empêcher de rompre avec son mari ; à quelle occasion, 393 ; d’où lui vient la pensée de faire sonder, par la duchesse de Berry, Mlle de Conti sur le mariage d’une de ses filles avec M. le prince de Conti, son frère, X, 411 ; les réflexions de M. de Saint Simon contre ce projet ne l’arrêtent point, 413 ; le roi lui défend d’y penser, 416 ; est attaquée d’une maladie de langueur dont les ennemis de son mari savent profiter pour renouveler leurs calomnies, XII, 61 ; causes de cette maladie ; comment la princesse en guérit, 61 ; son extérieur, 116 ; son caractère ; elle croyait avoir fort honoré M. le duc d’Orléans en l’épousant, 116 ; sa conduite avec lui ; sa timidité extrême devant le roi, 117 ; sa manière de vivre ; ses sentiments pour ses frères, MM du Maine et de Toulouse, 118 ; ses longs efforts pour attirer du monde à sa table et chez elle, 123 ; comment elle y réussit, 124 ; ses parties à Saint Cloud et à l’Étoile, 125 ; son désir passionné pour la grandeur de M. du Maine, 134 ; par qui elle est conduite et sans cesse pressée à cet égard sur des choses qu’elle-mème souhaite avec ardeur, 135 ; sa curiosité embarrassante auprès de M. de Saint-Simon, 283 et suiv. ; son inquiétude pour ses frères à l’approche de la mort du roi ; sa prière à M. de Saint-Simon à leur sujet, 308 ; elle obtient du régent, son mari, d’avoir quatre dames pour l’accompagner ; leurs noms, XlI1, 256 ; accouche d’une fille qui devient princesse de Conti, 439 ; ses prétentions à l’occasion du mariage de Chamarel, XV. 59 ; dégoût qu’elle éprouve à cette occasion ; elle achète la maison de Bagnolet et plusieurs voisines, dont elle fait un lieu immense et délicieux, 60 ; avec quel sentiment de douleur elle reçoit à Saint-Cloud, de la bouche de M. de Saint-Simon, la nouvelle de ce qui s’est passé au lit de justice concernant M. du Maine, XVII, 9 et suiv. ; sa lettre à M. le duc d’Orléans pour lui demander la permission d’aller à Montmartre, 13 ; elle change deux fois de résolution et se décide à retourner à Paris, 15 ; voit ses deux frères au Palais-Royal ; scène entre elle, son mari et la duchesse de Berry, 17 ; elle porte son ressentiment au delà des bornes, 18 ; refuse de recevoir M. de Saint Simon et reste brouillée avec lui, 19 ; n’oublie rien pour engager M. le comte de Toulouse à suivre le sort de son frère, 25 ; s’ennuie de se tenir sous clef, rouvre ses portes et son jeu ordinaire, 38 ; elle va à l’Opéra dans la petite loge de M. le duc d’Orléans et non dans la grande loge qu’a Madame ; pourquoi, 51 ; elle refuse de recevoir la députation des états du Languedoc ; pourquoi, 247.

ORLÉANS (le chevalier d’), fils naturel de M. le duc d’Orléans et de Mme d’Argenton, demeure au Palais-Royal, après la retraite de sa mère, VIII, 70 ; est fait grand d’Espagne, XIX, 440.

ORLÉANS (Mlle d’), religieuse professe de Chelles, par ses fantaisies et son humeur oblige l’abbesse de ce couvent, sœur du maréchal de Villars, de se démettre ; celle-ci obtient 12 000 livres de pension et meurt fort regrettée chez les bénédictines de la rue du Cherche Midi ; Mlle d’Orléans, qui la remplace à Chelles, se lasse bientôt de sa place ; son caractère bizarre et inconstant, elle se démet enfin. XVII, 193 ; s’établit au couvent des bénédictines de la Madeleine de Tresnel ; y mène une vie plus édifiante et y meurt, 194 ; sa lettre à M. le duc d’Orléans, son père, sur l’abus qu’il fait des bénéfices et le choix des sujets qu’il y nomme, XX, 28.

ORMESSON, maître des requêtes, est nommé membre du conseil des finances, XIII, 148 ; puis conseiller d’État, XVIII, 134.

ORMOND (le duc d’), avec une grosse escadre essaye de surprendre Cadix ; s’établit dans l’île de Léon avec 10 000 hommes ; est forcé de se retirer, III, 433 ; est nommé pour remplacer Marlborough à l’armée de Flandre, X, 60 ; investi dans sa maison de Richemont, près de Londres, il se sauve et passe en France, XII, 87 ; s’adresse à l’ambassa-