Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/356

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denarde, VI, 318 ; est reçu duc au parle ment, IX, 69 ; joint la princesse de Parme à Pau et l’accompagne jusqu’à Madrid, XI, 255 ; est nommé ambassadeur en Espagne, XII, 11 ; reçoit ordre de s’expliquer avec Albéroni sur les sujets d’inquiétude de la France à l’égard d’une ligue entre l’Espagne et les États généraux, XIII, 300 ; est rappelé d’Espagne et nommé du conseil de régence, XVII, 59 ; sa situation pénible à Madrid ; il demande son audience de congé, 101 ; déclare à Albéroni que si on ne veut pas la lui accorder, il saura bien s’en passer ; comment il quitte Madrid et arrive à Saint-Jean Pied-de-Port, 102 ; vient à Bayonne, 103 ; arrive à Paris, entre au conseil de régence, 132.

SAINT-AIGNAN (l’abbé de), frère du duc de Beauvilliers, est nommé évêque de Beauvais ; malgré son frère, X, 369 ; le pape lui refuse ses bulles ; pourquoi, 370 ; au bout de 6 mois il les délivre ; caractère du jeune évêque ; ses désordres éclatants et persévérants le font dans la suite enfermer dans un monastère pour le reste de ses jours, 371 ; XV, 342.

SAINT-ALBANS (le duc de), est envoyé par le roi d’Angleterre pour complimenter le roi sur le mariage de Mgr le duc de Bourgogne, II, 94.

SAINT-ALBIN (l’abbé de), bâtard non reconnu de M. le duc d’Orléans et de la comédienne Florence, est nommé coadjuteur du prieuré de Saint-Martin des Champs, près Paris, XV, 128 ; devient ensuite archevêque de Cambrai, après la mort de M. le duc d’Orléans ; l’abbé d’Auvergne, archevêque de Vienne, lui intente un procès qu’il perd avec infamie, 128 ; soutient une thèse en Sorbonne à laquelle assiste Madame qui a beaucoup d’affection pour lui, 268, 269 ; de l’évêché de Laon il est transféré à l’archevêché de Cambrai, XX, 25.

SAINT-CHAMANT, ancien lieutenant des gardes du corps, meurt à la campagne où il s’était retiré depuis longtemps ; quelle fut la cause de sa disgrâce, XI, 62.

SAINT-CONTEST, maître des requêtes et intendant à Metz, est nommé troisième plénipotentiaire à Bade, XI, 56 ; puis intendant des frontières pour les vivres, étapes, fourrages, etc, XIII, 152 ; son caractère, 152 ; est nommé conseiller d’État ; est obligé de quitter le conseil de guerre, XIV, 110 ; est chargé par le régent de faire au conseil de régence le rapport sur les demandes que fait le duc de Lorraine, XY, 280 ; son caractère, 414 ; est nommé plénipotentiaire au congrès de Cambrai, XVIII, 82.

SAINTE-CROIX (l’abbé de), fils du premier président Molé, meurt à 90 ans ; ses bénéfices ; son amour pour la chasse et les plaisirs, X, 200.

SAlNT-HERMINE, frère de la comtesse de Mailly, maréchal de camp et inspecteur, meurt à Versailles fort regretté ; V, 332.

SAINTE-MAURE, perd sa fortune par la mort de Monseigneur, IX, 279 ; par le crédit de d’Antin, il obtient la charge de premier écuyer du duc de Berry, au préjudice du chevalier de Roye et du marquis de Lévi qui y prétendaient, X, 76 ; après le deuil de M. le duc de Berry il demande au roi la permission de conserver sa vie durant et à ses dépens les livrées de ce prince et ses armes à ses voitures ; l’obtient, XII, 65.

SAINT-ÉVREMOND, meurt en Angleterre dans une extrême vieillesse, IV, 184 ; cause de sa disgrâce ; sa retraite en Angleterre, 185 ; son amour pour Mme Mazarin l’empêche de revenir en France, où il obtient la permission de retourner ; il est estimé et recherché jusqu’à la fin de sa vie, 185.

SAINT-FRÉMONT et Besons, à la tête de la cavalerie française, culbutent dans l’Orba l’arrière-garde du comte de Staremberg, IV, 245 ; Saint-Frémont meurt fort vieux ; il s’était attaché à Mme de Maintenon ; ses talents à la guerre ; son caractère honorable, XIX, 308.

SAINT-GENIES, est arrêté et conduit à la Bastille comme complice de la conspiration de Cellamare ; sa naissance ; ses services ; son caractère, XVII, 33.

SAINT-GEORGES, archevêque de Lyon ; son éloge ; son extérieur ; sa mort, XI, 99.

SAINT-GEORGES (le chevalier de), voy. Jacques III.

SAINT-GÉRAN (le comte de), connu par un procès célèbre sur son état ; reçoit une furieuse blessure au siége de Besançon ; son portrait ; sa fortune ; sa femme, I, 319 ; celle-ci est exilée ; cause de sa disgrâce, 402 ; est rappelée et logée au château, II, 260.

SAINT-GERMAIN-BEAUPRÉ, marie son fils à la fille de Doublet de Persan, Conseiller au parlement, IX, 75 ; le roi lui permet de donner à son fils le gouver-