Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/358

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Paris ; caractère des deux époux ; celle-ci plaît à Mme la duchesse d’Orléans et s’insinue dans le monde sous sa protection, IV, 423 ; ils demandent la charge des Suisses de M. le duc d’Orléans ; leur dépit de n’avoir pu l’obtenir cause des tracasseries entre le duc et la duchesse, 423 ; Saint-Pierre obtient une augmentation de pension de 4000 livres, 424 ; à force de sollicitations, il obtient la place de premier écuyer de la duchesse ; sa conduite indécente envers le duc, V, 204 ; il s’efforce inutilement d’obtenir que sa femme aille à Marly et entre dans les carrosses ; caractère différent de ces deux époux, 204 ; XII, 219 et suiv.

SAINT-PIERRE (le duc de), grand d’Espagne, se marie en secondes noces et déjà vieux, avec Mme de Rénel, sœur de M. de Torcy ; sa richesse, IV, 215 ; sa jalousie ; son avarice ; il ne veut point que la jeune duchesse voie les princesses du sang ; pourquoi ; son esprit ; son instruction, 216.

SAINT-PIERRE, Spinola (le duc de), d’une des quatre grandes maisons de Gênes, grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 396 ; son caractère ; son extérieur ; caractère de sa femme, 399.

SAINT-PIERRE (le fils aîné du duc de), est arrêté pour avoir voulu livrer Tortose à l’archiduc, IX, 430.

SAINT-PIERRE (l’abbé de), publie son livre de la Polysinodie ; bruit que fait cet ouvrage dans le monde, XV, 329 ; le régent, pressé par le maréchal de Villeroy, fait chasser l’abbé de Saint-Pierre de l’Académie française, 330.

SAINT-POUANGE, est nommé grand trésorier de l’ordre et vend sa charge de secrétaire du cabinet, III, 58 ; vend aussi celle d’intendant de l’ordre, 58 ; sa mort, V, 259.

SAINT-RUTH, de page devient peu à peu lieutenant général ; sa brutalité à l’égard de la maréchale de La Meilleraye à laquelle il était marié secrètement ; plaisante anecdote à ce sujet, VIII, 171 ; est tué en Irlande, 172.

SAINT-SAPHORIN, Suisse du canton de Berne, fort décrié par ses actions, sert d’agent du roi d’Angleterre à Vienne ; il conseille de ne pas songer à faire entrer le roi de Prusse dans l’alliance. avant que tout ne soit réglé et d’accord, XV, 72 ; sa conduite dans les négociations à l’égard du régent, 98 ; son zèle pour l’empereur, 105.

SAINT-SIMON (Claude de), père du duc de Saint-Simon, auteur des Mémoires, I, 1 ; il conduit son fils à Versailles ; le présente au roi ; obtient qu’il entre dans la première compagnie des mousquetaires, 4 ; il meurt à quatre-vingt-sept ans, après avoir fait ses arrangements domestiques, 46 ; comment il devint premier écuyer de Louis XIII, 50 ; puis premier gentilhomme de la chambre, ensuite favori du roi, 50 ; comment il devient gouverneur de Blaye, 51 ; accepte le duché-pairie que le roi lui offre ; est quelque temps grand louvetier ; vend sa charge de premier gentilhomme, et achète de son aîné la terre de Saint-Simon qu’il fait ériger en duché-pairie, 52 ; suit le roi dans toutes ses expéditions ; gagne l’amitié du maréchal de La Meilleraye et du duc de Weimar ; son caractère modeste et désintéressé ; il manque de perdre sa fortune pour avoir demandé avec trop de chaleur la grâce du duc de Montmorency, présent qu’il reçoit de ce duc allant à l’échafaud, 54 ; service important qu’il rend au cardinal de Richelieu dans la journée des Dupes ; confiance que lui témoigne ensuite ce premier ministre, 54 ; assiste par ordre du roi au conseil qui a lieu après la prise de Corbie par les Espagnols, 55 ; reçoit deux réprimandes du roi ; à quelle occasion, 56, 57 ; comment il contribue à la fortune de Tourville, un de ses gentilshommes, 58 ; pendant la maladie du cardinal de Richelieu, il propose au roi M. le Prince pour succéder à ce ministre s’il vient à mourir ; reconnaissance et amitié de M. le Prince pour le duc, 59 ; noms de ses domestiques qui se rendirent ensuite célèbres, 60 ; il fait la fortune de Bontemps, chirurgien, 60 ; et de Nyert, 61, 63 ; les mauvais offices de Chavigny le portent à demander au roi la permission de se retirer à Blaye ; sa correspondance secrète avec le roi pendant qu’il y est retiré, 65 ; il va trouver M. le Prince en Catalogne : s’y distingue par sa valeur ; commande la cavalerie au siége de Fontarabie ; est rappelé auprès du roi, 66 ; assiste aux derniers moments de ce prince, qui l’avait nommé son grand écuyer ; sa douleur ; sa reconnaissance, 67 ; comment Chavigny empêche qu’il ne soit grand écuyer, 69 ; le duc appelle en duel le comte d’Harcourt nommé à sa place ; pourquoi le duel ne peut avoir lieu ; le duc se retire à Blaye et vend sa