Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/377

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ceptée, et refuse cette charge qui lui est offerte, 34 ; il en donne avis à la duchesse de Mortemart la mère ; comment il reçoit les remercîments du duc et de sa femme, 35 ; obtient quelque temps après du régent la survivance de cette charge pour le fils du duc de Mortemart âgé de 7 ans, 36 ; obtient aussi la survivance des gouvernements de Calais et de Dourlens et la lieutenance générale de Picardie pour le fils du duc de Charost, 37, ses remontrances au régent sur l’inconvénient de casser les conseils de l’administration, 44 ; comment il empêche au conseil de régence qu’on ne casse l’arrêt du parlement de Rouen concernant l’interdiction prononcée contre plusieurs curés de ce diocèse par l’officialité, 54 et suiv. ; obtient du régent que M. de Saint-Aignan, rappelé d’Espagne, entrera au conseil de régence, 59 ; sa conversation avec le régent dans sa petite loge de l’Opéra sur les subsides secrets à accorder à l’Angleterre contre l’Espagne ; il combat de toute sa force le projet de les accorder, 63 et suiv. ; autre conversation avec le même au Palais-Royal sur la rupture prochaine avec l’Espagne ; il force le régent de convenir qu’elle est impolitique et peut devenir dangereuse pour lui-même, 67 et suiv. ; va pendant huit jours au Palais Royal pour voir le régent et ne peut y parvenir ; est mandé par lui quand la rupture est déclarée, 71 ; comment se passe leur entrevue, 71 ; averti de se trouver au conseil de régence, il se rend au Palais-Royal et apprend de M. le régent la découverte de la conspiration de Cellamare ; se rend au conseil de régence, 82, 83 ; est mandé au Palais-Royal où se trouvent M. le Duc, le duc d’Antin, le garde des sceaux, Torcy et l’abbé Dubois ; on y discute plusieurs choses sur Cellamare, 90 ; entretien particulier avec le régent, M. le Duc et M. de Saint-Simon, sur M. et Mme du Maine, principaux complices de Cellamare ; résolution prise de les arrêter séparément ; choix du lieu de leur détention, 91 et suiv. ; M. de Saint-Simon entend dans le cabinet de M. le duc d’Orléans la lecture du manifeste contre l’Espagne ; son opinion sur cette pièce, noms de ceux qui sont présents à cette lecture, 119 et suiv. ; comment il empêche que le grand prieur entre au conseil de régence, 127 et suiv. ; sa bienfaisance pour des jésuites maltraités par leurs confrères, 146 ; le maréchal de Villars le prie de parler au régent et de le faire expliquer sur son compte, 154 ; M. de Saint-Simon parle au régent qui lui répond tout ce qu’il fallait pour rassurer M. de Villars, 155 ; ses représentations au régent sur les dangers de la politique de l’abbé Dubois dans l’affaire de M. du Maine, pour son gouvernement et pour sa personne, 159 et suiv. ; et sur sa faiblesse inconcevable à l’égard de M. du Maine si coupable en vers lui, 162 et suiv. ; il est fait chevalier de l’ordre dix ans après cette conversation, avec les deux enfants de M. du Maine, 174 ; conduite de Mme de Saint-Simon pendant la maladie de Mme la duchesse de Berry, 176 et suiv. ; M. et Mme de Saint-Simon refusent les actions que Law leur offre sur le Mississipi, 196 ; M. de Saint-Simon refuse les mêmes offres du régent, 197 ; sur les reproches que lui fait ce prince de refuser les bienfaits du roi, il demande le remboursenuent des anciennes créances de son père et l’obtient, 198 ; fait rendre à Coettenfao une ancienne pension de 6000 livres, 211 ; Mme de Saint-Simon, avertie du danger de Mme la duchesse de Berry, se rend à la Muette pour y demeurer, 222 : informe le duc d’Orléans du don qu’a fait la princesse de son baguier à Mme de Mouchy ; conseille à cette dernière de le porter au régent, 226 ; fait venir à la Muette M. de Saint-Simon pour être au près de M. le duc d’Orléans, 229 ; accompagne le cœur de la duchesse de Berry au Val-de-Grâce ; conserve en entier ses appointements, 233 ; plaisir qu’elle ressent d’être délivrée de la charge qu’elle occupait auprès de Mme de Berry, est attaquée d’une fièvre maligne, 235 ; se rétablit entièrement à Meudon, 235 ; M. de Saint-Simon se rend à la Muette pour être auprès de M. le duc d’Orléans pendant les derniers moments de la duchesse de Berry ; est chargé par ce prince de tout ce qui doit se faire au près de la duchesse, 229 ; comment il le console et le soutient dans ces moments, et parvient à le faire partir de la Muette quand il n’y a plus d’espoir, 231 ; s’établit à Passy d’où il va presque tous les jours voir M. le duc d’Orléans, 232 ; lui demande qu’il conserve aux dames de la défunte leurs appointements, com me à Mme de Saint-Simon, 233 ; va lui même annoncer cette grâce à ces dames, 233 ; reste 2 mois sans sortir auprès de Mme de Saint-Simon dangereusement