Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/378

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malade, 235 ; obtient du régent quelques logements au château neuf de Meudon pour l’entier rétablissement de sa santé, 235 ; il assiste chez ce prince à la lecture d’un mémoire sur la taille proportionnelle, présenté par M. d’Allemans et le petit Renaud, 241 ; fait nommer Pezé gouverneur de la Muette, 243 ; comment il fait renoncer le régent à rembourser toutes les charges de justice avec le papier de Law, 253 et suiv. ; lui envoie une seconde fois un mémoire sur ce sujet, et le projet est entièrement abandonné, 2575 voyant le discrédit où est tombé le conseil de régence, il propose à M. le duc d’Orléans de se choisir un conseil de quatre personnes pour traiter et régler les affaires importantes ; raisons qu’il lui donne à ce sujet ; il déclare qu’il ne veut point être de ce conseil privé, s’il en choisit un, 286 et suiv. ; fait obtenir la survivance de la lieutenance générale de Provence au fils du marquis de Brancas, 290 ; comment il se lie avec l’abbé de Fleury ; genre de cette liaison, 308 et suiv. ; méthode d’instruction qu’il lui propose pour le roi, 310 ; il s’occupe de lui faire avoir le chapeau de cardinal, 312 ; sa conduite avec le régent à l’occasion de la promotion de M. de Mailly au cardinalat ; comment il est la dupe dans cette affaire de l’abbé Dubois et du régent lui-même, 331 et suiv. ; son entretien avec le régent sur la proposition que lui fait ce prince de la place de gouverneur du roi ; il combat la résolution du régent de chasser le maréchal de Villeroy et refuse l’offre qui lui est faite, 365 et suiv. ; obtient 12 000 livres d’augmentation pour son gouvernement de Senlis, 384 ; il presse plusieurs fois et en vain le régent de nommer un conseil étroit et demande à en être ; pourquoi, 384 et suiv. ; son entrevue avec le duc de Noirmoutiers à la suite de laquelle il découvre une friponnerie de l’abbé d’Auvergne, 389 et suiv. ; sa plaisanterie au conseil de régence au sujet d’un petit chat, 419, 420 ; dans quels termes il est avec l’abbé Dubois, 426 ; il exhorte le régent à ne pas aller au sacre de cet abbé, 427 ; promet au prince d’y aller quoique le seul non invité, si le prince n’y assiste pas, 427 ; pourquoi il n’y va point, 428 ; sollicite le régent, au nom des parents du comte de Horn, assassin, d’épargner le supplice de la roue au coupable et de lui faire trancher la tète ; raisons qu’il lui fait valoir, 457 et suiv, ; en tire la promesse du prince ; Law et Dubois font changer la résolution du régent, 448 ; sa colère en apprenant que le duc de Lorges, son beau-frère, veut épouser la fille du premier président de Mesmes ; l’éclat qu’il fait arrête le mariage pour un temps, 459 ; refuse les sceaux que le régent veut lui donner, XVIII, 10 et suiv. ; il reçoit la visite de MM. de La Force et Canillac qui le pressent de la part du régent de les accepter ; leur discussion à ce sujet, 12 et suiv. ; M. de Saint-Simon persiste à refuser, 15 ; ses motifs, 16 ; il s’oppose vivement à ce que le régent renvoie le maréchal de Villeroy et Trudaine, prévôt des marchands, 24 ; refuse la place de gouverneur du roi, 25 ; tire du régent la promesse qu’il ne chassera ni M. de Villeroy ni M. de Trudaine, 26 ; par qui ce dernier lui témoigne sa recon naissance, 27 ; sa conférence avec le régent sur l’état des affaires, 35 ; il assiste à un petit conseil où la translation du parlement de Paris est résolue, 38 et suiv. ; le régent le prie de ne point assister au grand conseil où il se propose de faire enregistrer la constitution Unigenitus, 49 ; M. de Saint-Simon expose en deux mots au prince l’invalidité de cet enregistrement, 50 ; obtient pour le cardinal de Mailly l’abbaye de Saint-Étienne de Caen, et pour le fils du duc d’Uzès la survivance des gouvernements de Saintonge et d’Angoumois, 69 ; sa colère en apprenant le mariage du duc de Lorges avec la fille du premier président, 77 et suiv. ; il fait à la conservation de Mme de Saint-Simon le sacrifice de son ressentiment et se réconcilie peu à peu avec M. de Lorges et avec le premier président, 79 et suiv. ; s’oppose de nouveau à ce que le régent ôte la place de gouverneur du roi au maréchal de Villeroy, 101 et suiv. ; refuse obstinément cette place malgré les instances du régent et de M. le Duc, 102 et suiv. ; ses longs entretiens avec Millain à ce sujet, 103 et suiv. ; comment il met un terme à la persécution qu’il éprouve à cet égard de la part des deux princes, 104 ; sa conduite envers le maréchal de Villeroy qui, au lieu de lui savoir gré de lui avoir sauvé sa place, redouble de jalousie contre lui, 110 ; son entretien avec le régent sur l’abbé Dubois ; il prouve au prince que Dubois, pour se procurer le chapeau de cardinal, a sacrifié à l’Angleterre les plus chers intérêts de la France ; vive impression que produit son discours sur