Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/385

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verte ; désordres causés par eux en divers endroits ; comment ils sont réprimés, VI, 125 ; combat dans la forêt de Chantilly entre eux et des archers et des Suisses ; ils sont battus ; leur sel est pris ; leurs prisonniers sont branchés, XVI, 280 ; leur nombre augmente et grossit et commence à donner ses inquiétudes ; on soupçonne qu’ils ont des conducteurs inconnus, XVII, 56, 57 ; Mezières, lieutenant général est envoyé contre eux pour les dissiper, 57 ; ils mettent bas les armes après la détention de M. du Maine, 119.

SAURION et LA TOUANE, trésoriers de l’extraordinaire des guerres, font banqueroute et sont mis à la Bastille, III, 156.

SAUVEBŒUF, colonel de Blésois, est tué au siége de Barcelone, XI, 158.

SAVARY, bourgeois de Paris, frère de l’évêque de Séez, est trouvé assassiné chez lui avec un valet et une servante également assassinés ; la cause de cet assassinat reste inconnue ; on n’ose approfondir l’affaire, II, 278, 279.

SAVOIE (la princesse de), fille du duc Victor-Amédée, destinée en mariage au duc de Bourgogne, est amenée en France ; son arrivée au pont Beauvoisin : personnes de sa suite ; elle se sépare de toute sa maison italienne ; incidents qui prolongent son séjour dans ce lieu, I, 388 ; elle vient à Montargis où le roi la reçoit et la présente à Monseigneur, à Monsieur et au duc de Chartres ; ses gentillesses, ses flatteries, 389 ; est conduite à Fontainebleau ; y reçoit toute la cour, 390 ; son appartement à Versailles ; elle est appelée la princesse jusqu’à son mariage ; devient la poupée du roi et de Mme de Maintenon qu’elle charme par son esprit et ses manières, 391. Voy. Bourgogne (duchesse de).

SAXE (le comte de), bâtard du roi de Pologne et de Mlle de Koenigsmarck, passe au service de France et est fait maréchal de camp, XVIII, 48.

SAXE-GOTHA (le prince de), est blessé à l’attaque de Toulon, VI, 96.

SAXE-ZEITZ (le duc de), évêque de Javarin, est promu cardinal, V, 113.

SCARRON (Mme), après la mort de son mari, est introduite à l’hôtel d’Albret où elle plaît infiniment par son esprit et ses manières douces et respectueuses ; elle y connait la duchesse de Richelieu qui la présente à Mme de Montespan, I, 367 ; devient gouvernante des enfants que cette dame a du roi ; n’oublie jamais le berceau de sa fortune et ses anciens amis de l’hôtel d’Albret, 368 ; sa naissance ; son séjour chez Mme de Navailles ; son arrivée à Paris ; son mariage ; ses connaissances, XIII, 7 ; par qui elle est entretenue après la mort de son mari ; son introduction à l’hôtel d’Albret ; quels personnages elle y connut, 8 ; elle devient gouvernante des enfants du roi et de Mme de Montespan ; le roi ne peut d’abord la souffrir, 11 ; elle obtient de lui de quoi acheter la terre de Maintenon ; anecdote à ce sujet, 12. Voy. Maintenon.

SCEAU. Règlement fait par Louis XIV, à la mort du chancelier Séguier, pour la tenue du sceau, X, 451.

SCHAFFIROF, vice-chancelier du czar, remet à Kniphausen, ambassadeur de Prusse à Paris, le projet d’un traité à faire entre leurs maîtres ; quel en est l’objet principal, XV, 5 ; assurances qu’il donne aux envoyés de Pologne que le czar ne fera jamais d’accommodement avec la Suède, sans la participation de leur roi, 6 ; lui et le czar son maître font valoir au régent et au roi d’Angleterre l’exécution d’une résolution qu’ils ne pouvaient plus différer, 17.

SCHAUB, Suisse de nation, envoyé d’Angleterre à Vienne, est loué par les ministres anglais d’avoir fait consentir l’empereur à signer le traité de Londres, XVI, 2 ; il vient en France rendre compte de sa négociation et présente au régent un nouvel article que l’empereur a ajouté au traité, 206 ; sa liaison avec M. et Mme de La Vrillière ; il devient amoureux de celle-ci ; entre dans ses vues pour procurer à son mari le duché-pairie ; moyens concertés entre eux pour faire réussir cette entreprise, XIX, 464 ; il sonde à ce sujet le cardinal Dubois, en reçoit la promesse de le favoriser, 467 ; l’assure que le roi d’Angleterre et ses ministres auront l’affaire très-agréable, 468.

SCHELDON, autrefois sous-gouverneur du roi Jacques III, accompagne ce prince dans son entreprise sur l’Écosse ; ses qualités ; sa fidélité, VI, 191 ; devenu aide de camp de M. de Vendôme, il fait la capitulation de la citadelle de Gand et en porte la nouvelle au roi, 308.

SCHOMBERG (le duc de), meurt des blessures qu’il a reçues à la bataille de Marsaille, I, 106, 107.