Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/412

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donne enfin la retraite, sans indiquer les moyens de la faire, 314 ; s’oppose à ce que les princes soient conduits à Bruges dans leurs chaises, 315 ; arrive à Gand où il se repose, sans s’embarrasser davantage de l’armée, 317 ; ses dépêches au roi sur ce combat, 319 ; la cabale formée contre le duc de Bourgogne hasarde des louanges de M. de Vendôme et ose blâmer le prince touchant le combat ; manifestes et impostures répandus par elle ; lettre d’Albéroni, 324 et suiv. ; lettres de Campistron et du comte d’Evreux écrites dans le même but, 344 et suiv. ; les émissaires de sa cabale répandent partout des extraits de ces pièces, les vaudevilles, les chansons faits dans le même esprit courent tout Paris et le royaume ; on n’ose plus à la cour parler pour le duc de Bourgogne, 347 ; M. de Vendôme reçoit du ministre Chamillart une lettre forte et ordre de la part du roi de demeurer en silence, 351 ; sa cabale n’en redouble pas moins d’efforts, même auprès du roi, 352 ; instruit de la colère de la duchesse de Bourgogne, il craint son ressentiment ; il s’abaisse avec adresse devant le duc son mari ; sa conduite politique en cette occasion, 355, 356 ; il veut faire attaquer par la moitié de ses troupes un convoi immense que le prince Engène conduit à Marlborough, 375 ; il cède à l’avis contraire du duc de Bourgogne, en protestant, et laisse passer le convoi, 376 ; il déclare tout haut que le duc de Bourgogne a ordre de secourir à quelque prix que ce soit la place que les ennemis assiégeront, mais que pour Lille il la prend sous sa protection et qu’il répond bien que ses ennemis ne se hasarderont pas à une pareille entreprise, 379 ; le prince Eugène fait le siége de Lille et ouvre la tranchée, 380 ; M. de Vendôme reçoit un ordre positif du roi de marcher au secours de cette place ; il fait des représentations ; reçoit un second ordre ; reste dans l’inaction, 380 ; sa désobéissance fâche le roi ; il reçoit un troisième ordre, 381 ; il obéit enfin avec lenteur ; décide qu’on joindra le duc de Berwick par le chemin de Tournai, 381 ; après beaucoup de peines et de fatigues, il arrive avec toute l’armée à Mons-en-Puelle, 384 ; contre l’avis de tous les généraux, il soutient qu’il faut attaquer l’ennemi ; sa conduite est ici calculée, comme elle l’a été après le combat d’Audenarde, pour perdre le duc de Bourgogne, 390 et suiv. ; mensonges débités par lui et sa cabale ; effet qu’ils produisent à la cour et à la ville, 392 et suiv. ; à l’arrivée de Chamillart en Flandre, le duc se raccommode avec Berwick et se rapproche de Mgr la duc de Bourgogne ; lui et sa cabale exaltent le duc de Berry, 396 ; malgré l’impossibilité réelle de forcer les retranchements des ennemis, il tient toujours pour l’attaque ; pourquoi, 397 ; fait canonner le village d’Entiers, 398 ; est obligé de renoncer à son entreprise, et de passer l’Escaut pour trouver des subsistances, 398 ; il forme des projets spécieux et hardis contre le duc de Marlborough, 407 ; va à Bruges prendre le commandement des troupes qu’avait M. le comte de La Mothe, 416 ; se dispose à empêcher les convois d’Ostende et de l’Écluse, 416 ; assiége Leffinghem, 417 ; la fait attaquer l’épée à la main, 419 ; l’emporte, 419 ; est d’avis qu’il faut garder l’Escaut pour couper la retraite aux ennemis ; nouvelles altercations avec Berwick, à ce sujet ; après le départ du ministre Chamillart qui a pris un parti mitoyen, Vendôme reprend son premier dessein de la garde de l’Escaut, VII, 3 ; fait renvoyer Berwick sur le Rhin ; écrit ensuite en cour qu’il répond désormais sur sa tête que les ennemis ne passeront pas l’Escaut, 4 ; il apprend au roi par un courrier que Marlborough a passé l’Escaut, mais il supplie Sa Majesté de se souvenir qu’il a toujours mandé que la garde de l’Escaut était impossible ; effet que produit, à la cour le mensonge de M. de Vendôme, 5 ; il reçoit l’ordre de revenir ; fait inutilement des représentations sur la nécessité de demeurer en hiver, 10 ; il revient à la cour ; comment il y est reçu par le roi et les princes, 20 et suiv. ; il s’aperçoit de quelque changement à son égard, il va à Anet, 21 ; la vérité se dévoile à la cour sur son compte, 26 ; l’air de disgrâce commence à se faire sentir, 27 ; il vient à Versailles où il apprend qu’il ne servira point et qu’il ne sera plus payé comme général d’armée ; comment il reçoit cette nouvelle, 39, il fait vendre ses équipages, 39 ; fait des plaintes amères au roi de M. de Puységur, 178 ; est perdu par lui dans l’esprit du roi ; sa cabale et lui en frémissent de rage, 180 ; il continue d’aller à Marly et à Meudon et y reprend sa hauteur accoutumée, 182 ; éprouve un affront de la part de la duchesse de Bourgogne, 182 ; reçoit l’ordre de s’abstenir de paraître à Marly, 184 ; va cacher son dépit et sa honte à