Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/413

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Clichy ; retourne quelques jours à Marly pour n’avoir pas l’air d’en être chassé ; part pour Anet ; continue d’aller à Meudon chez Monseigneur où il paraît braver la duchesse de Bourgogne, 184 ; reçoit un nouvel affront de la princesse, 185 ; est éconduit de Meudon par le roi et par Monseigneur, 187 ; s’en va passer un mois à sa terre de la Ferté-Alais, 187 ; sa cabale le voyant tombé cherche à se rapprocher avec art et bassesse du parti opposé, 188 ; le duc écrit à la princesse des Ursins pour se faire demander en Espagne ; le roi s’y refuse, 189 ; son mariage avec Mlle d’Enghien est déclaré, VIII, 159 ; effet que produit cette déclaration sur Mme la Princesse et sur Mme la Duchesse ; M. de Vendôme obtient à peine la permission de voir le roi ; sa conversation avec lui, 160 ; son mariage se célèbre clandestinement à Sceaux, 160 ; il se fait demander une seconde fois en Espagne, 419 ; est appelé à la cour, 421 ; est amené par M. du Maine chez Mme la duchesse de Bourgogne, pendant qu’elle est à sa toilette ; l’accueil qu’il en reçoit le décide à n’y plus retourner, 421 ; il est mieux accueilli par Mgr le duc de Bourgogne, s’entretient avec le roi dans son cabinet ; va à Paris, 422 ; se rend à Bayonne où il a l’ordre d’aller prendre des mesures avec le duc de Noailles ; apprend en chemin la déroute de Saragosse ; envoie de Bayonne le mestre de camp Monteil, au roi, pour recevoir ses ordres sur sa conférence avec le duc de Noailles, 424 ; va avec ce duc jusqu’à Valladolid où il trouve le roi d’Espagne, 424 ; suit ce prince à Salamanque, 431 ; projette de joindre l’armée d’Estramadure que Bay tient en échec, 432 ; marche sur le comte de Staremberg ; s’approche de Brihuega qu’il fait sommer de se rendre ; attaque cette place, 433 ; fait livrer un troisième assaut par son infanterie et avec sa cavalerie va au-devant de Staremberg ; Brihuega capitule, 434 ; l’armée de Staremberg est battue et lui forcé de se retirer, 435 et suiv. ; M. de Vendôme manque de finir la guerre d’un seul coup, en laissant au comte le moyen de se retirer, 440 ; à la nouvelle de la mort de Monseigneur, il pense à se fixer en Espagne ; cherche à se lier étroitement à la princesse des Ursins, IX, 272 ; obtient un ordre du roi d’Espagne de le traiter désormais d’Altesse, X, 176 ; on lui expédie une patente qui lui donne tous les rangs, honneurs et prérogatives dont avaient joui les deux ducs don Juan ; consternation générale en Espagne à cette occasion ; quelles en sont les raisons, 177 ; Vendôme vient à la cour de Madrid jouir de son triomphe ; retourne promptement à la frontière ; se rend à Vignarez ; y tombe malade ; ses valets le dépouillent avant sa mort, 203 et suiv. ; il meurt à 58 ans, 207, joie en Espagne, 207 ; il est enterré à l’Escurial ; détails sur cette sépulture, 208 ; ce que devient son héritage, 209.

VENDÔME (le grand prieur), obtient le commandement du corps d’armée à Nice, à la place de son frère, I, 260 ; se dispute au jeu avec M. le prince de Conti ; est envoyé à la Bastille par ordre du roi, II, 173 ; à la prière de Monseigneur, il en sort ; à quelle condition, 173 ; ne peut obtenir d’aller servir sous son frère en Italie ; sa vie crapuleuse, III, 381 ; obtient du roi par le crédit de Mme de Maintenon et de Mme du Maine une pension de 20 000 livres et d’aller servir de lieutenant général dans l’armée de Catinat, 421 ; par le crédit de M. du Maine, il obtient d’aller servir en Italie sous son frère, IV, 108 ; obtient une petite armée avec le titre de général en chef, 246 ; attaque les postes du général Patay, lui prend six drapeaux et lui fait 400 prisonniers, 402 ; ses mauvaises précautions lui font perdre quatre bataillons de ses troupes, V, 41 ; sa mauvaise conduite au combat de Cassano, 42 ; il se brouille avec son frère, 44 ; reçoit ordre de quitter l’armée ; demande à venir se justifier ; le roi ne veut pas le voir ; il va à Rome ; revient en France ; est exilé à Chalon-sur-Saône, 44 ;. Va trouver son frère à Anet ; refuse les propositions qu’il lui fait, veut retourner commander en Italie ; s’en va à Clichy tout en colère ; ses vices ; sa poltronnerie ; ses friponneries ; sa figure ; son esprit, 140 ; il se fait mépriser à Rome ; se rend à Gênes, 271 ; obtient la permission de revenir en France ; à quelles conditions ; voit son frère à la Ferté-Alais, VI, 233 ; est arrêté par une espèce de bandit et renfermé dans un château de l’empereur, IX, 28 ; obtient sa liberté à condition qu’il ne sortira point de Soleure que le roi n’ait délivré le fils de celui qui l’avait arrêté ; il renvoie à l’impératrice-mère la lettre qu’elle lui a écrite ; pourquoi, 313 ; obtient enfin sa liberté entière, et du roi la permission de demeurer à Lyon, X, 19 ; sur l’appel