Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/415

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

est chargé des affaires de la marine et du commerce, XII, 36 ; son esprit ; son caractère ; sa naissance ; sa malpropreté ; il est d’un grand secours à M. de Saint Simon pendant son ambassade, XVIII, 233 ; est grand d’Espagne ; historique sur sa maison, 407 et suiv. ; ses vapeurs, sa mort, 409. Voy. La Jamaïque (le marquis de).

VERBAUM, premier ingénieur du roi d’Espagne, est mis dans la citadelle d’Amiens, lorsqu’il allait se rendre au camp des ennemis, V, 201.

VERDERONNE, officier dans la gendarmerie, est tué dans l’église de Saint-Louis à Paris, par suite de l’ouragan, de la Chandeleur en 1701, III, 74.

VÉRE (La), voy. La Vère.

VERGAGNE (le prince de), gendre de Spinola, obtient la grandesse d’Espagne ; par quel moyen, XIII, 258.

VERNEUIL (la duchesse de), prend place à la table du roi, après ses deux bâtards ; plaisanterie du duc d’Uzès sur ce sujet, I, 31 ; meurt à 82 ans ; devient princesse du sang longtemps après sa mère ; le roi porte le deuil quinze jours, IV, 281.

VERNEUIL (Chassepoux), obtient la charge de secrétaire du cabinet, XV, 65.

VERNON, ambassadeur de M. de Savoie, est mené escorté d’un gentilhomme sur la frontière des États de Savoie pour être échangé avec Phélypeaux, IV, 253.

VERRILLON, attaché au service de M. le Prince ; réponse qu’il fait à ce prince qui le presse d’acheter une maison, près de Chantilly, VII, 149.

VERSAILLES. Dépenses faites par Louis XIV pour le château et ses dépendances jusqu’en 1690, XII, 509.

VERTAMONT, premier président du grand conseil, est accusé par le cardinal de Bouillon et par son neveu l’abbé d’Auvergne d’avoir fait des changements à l’arrêt rendu contre eux, en faveur des moines de Cluny ; l’arrêt est maintenu par le grand conseil et par le roi dans son conseil des dépêches, V, 20.

VERTEUIL (l’abbé de), frère du duc de La Rochefoucauld, meurt d’une indigestion d’esturgeon ; son caractère, XIX, 308.

VERTON, maître d’hôtel du roi, est chargé de servir le czar Pierre à l’hôtel de Lesdiguières ; son caractère ; il se fait aimer de ce prince, XIV, 426.

VERUE (le comte de), s’attache au service de France et achète du maréchal de Villars sa charge de commissaire général de la cavalerie, IV, 109 ; est tué à la bataille d’Hochstedt, 327.

VERUE (la comtesse de), fille du duc de Luynes, inspire de l’amour à M. de Savoie ; résiste à toutes ses poursuites, malgré sa belle-mère et son mari, II, 437 ; inspire aussi de l’amour au vieil abbé Verue qui, ne pouvant réussir à se faire écouter, n’oublie rien pour la rendre malheureuse dans sa famille ; elle se jette dans les bras de M. de Savoie ; domine toute sa cour ; sa hauteur la fait haïr, 439 ; elle est empoisonnée ; M. de Savoie lui donne un contre-poison ; la sert ensuite dans sa maladie de la petite vérole, mais la tient presque enfermée ; elle s’enfuit de Turin, avec le secours de son frère, le chevalier de Luynes ; se retire en France dans un couvent, 440 ; reparaît peu à peu dans le monde ; tient un grand état ; son fils et sa fille laissés à Turin et reconnus par M. de Savoie, 441.

VERVINS, fils du dernier marquis de Vervins, est assassiné sur le quai de la Tournelle, par l’abbé de Grandpré, un de ses cousins germains ; extraction de Vervins, IV, 349 ; son extérieur, son caractère ; son genre de vie singulier, 350.

VIBRAYE, est nommé lieutenant général pour commander l’expédition d’Écosse, VI, 193.

VICTOR-AMÉDÉE II, duc de Savoie, bombarde Pignerol, I, 105 ; s’opiniâtre à livrer la bataille de Marsaille, qu’il perd, 105 ; son traité secret avec le roi de France, 443 ; moyens qu’il emploie pour se délivrer de ses alliés qui l’obsédaient et le soupçonnaient, 344 ; se met à la tête de l’armée du maréchal Catinat pour entrer dans le Milanais et fait le siége de Valence ; les alliés consentent à la neutralité de l’Italie ; le duc lève le siége de Valence, 387 ; porte ses plaintes en Angleterre contre l’acte du parlement qui règle l’ordre de la succession à la couronne, dans la ligne protestante, III, 142 ; joint l’armée française avec ses troupes, après des délais qui paraissent très-suspects, 212 ; son intelligence parfaite avec M. de Vaudemont ; pourquoi il désire le rétablissement de l’empereur en Italie, 212 ; fait attaquer le poste de Chiari d’où il est obligé de se retirer honteusement, 213 ; retourne à Turin, après une campagne peu avantageuse aux Français, 215 ; va