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DISCOURS
prononcé
DANS L’ACADÉMIE DE LAUSANNE
À L’OUVERTURE DU COURS SUR PORT-ROYAL.
LE 6 NOVEMBRE 1837.
- Messieurs,
Appelé par la bienveillante proposition du Conseil d’Instruction publique et par la libérale décision du Conseil d’État à professer, bien qu’étranger, au sein de votre Académie, présenté en ce moment, installé dans cette chaire avec des paroles d’une si flatteuse obligeance par M. le Recteur même de cette Académie,[1] c’est, avant tout, pour moi un besoin autant qu’un devoir d’exprimer publiquement ma respectueuse gratitude, et de dire combien je me sens touché d’un honneur
- ↑ M. J. Porchat, qui s’est fait depuis connaître en France par des productions diverses et agréables. — Auteur de fables et de jolis vers, M. Porchat, dans ces dernières années, a plus sérieusement mérité des lettres par la traduction complète des Œuvres de Goethe qu’il a pu mener à bonne fin avant de mourir.