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aliquot. Ernesti (Clavis Ciceron., verbo Collegium), dit positivement que ce nom ne s’appliqua, dans l’origine, qu’aux corporations plébéiennes.

7. — Id. Nobiles. Lorsque les plébéiens purent parvenir à toutes les dignités de l’État, le titre de noble, très-différent de celui de patricien, désigna les familles dont le chef, élevé à une magistrature curule, avait acquis et transmis à ses descendants le droit d’images, c’est-à-dire, le droit de placer dans leurs vestibules et de faire porter dans les pompes funèbres les images de leurs ancêtres.

8. — Id. Dans ce passage, Quintus s’associe aux opinions et à la conduite politique de son frère : chez un peuple dont les mœurs donnaient tant d’importance à l’esprit de famille, une union moins intime entre les deux frères aurait pu porter préjudice à la candidature de Cicéron.

9. — II. Navo. On trouve novo dans quelques éditions. Je n’aperçois pas comment la nouveauté du nom de Cicéron aurait ajouté quelque chose à la défaveur que méritaient Antoine et Catilina.

10. — Id. Accusé et condamné pour les violences et les brigandages qu’il avait commis en Achaïe, Antoine invoqua le secours des tribuns du peuple, en faisant serment, aux termes de la loi, qu’accablé par le crédit de ses adversaires, il ne pouvait obtenir justice. Un tel serment, prêté à Rome, par un noble, dans un procès contre des étrangers, était le comble de l’ignominie. Tant de motifs réunis déterminèrent les censeurs à expulser Antoine du sénat.

11. — Id. Ernesti (Clavis Ciceron., verbo Sabidius) dit qu’Antoine fut le compétiteur de Quintus. Mais Asconius, dans son commentaire sur les fragments du discours In Togâ candidâ, ne permet point de douter qu’Antoine ait brigué la préture en même temps que Cicéron, puisque c’est a lui que s’adresse cette apostrophe : « As-tu donc oublié que lorsque